L’échéancier a été avancé par une porte-parole des Compagnies Loblaw ltée, entreprise qui exploite au Québec les chaînes Maxi et Provigo. Elle a indiqué au journal qu’il était toutefois trop tôt pour fournir d’autres détails.
La venue d’un représentant du géant de l’alimentation a été pressentie par plusieurs le jour où la société de portefeuille qui y est rattachée s’est portée acquéresse du centre commercial abritant le IGA à l’automne 2017. La famille Pepin avait aussi tenté d’acheter la propriété, mais son offre n’avait pas été retenue.
L’entreprise planche depuis plusieurs mois sur le projet. L’automne dernier, le propriétaire du centre commercial déposait au comité consultatif d’urbanisme (CCU) des plans pour effectuer des changements d’enseigne commerciale et entreprendre des travaux de rénovation extérieurs. Une demande de permis a été déposée le 7 octobre. Le premier plan d’implantation et d’intégration architecturale avait toutefois été refusé par le CCU, car le projet ne respectait pas les orientations du plan d’urbanisme durable en matière d’harmonisations avec le cadre existant.
Environ au même moment qu’il a demandé un permis, le locateur confirmait aux Marchés Pepin que leur bail ne serait pas prolongé au-delà du 31 janvier 2020. La famille Pepin avait opté en janvier 2019 de ne pas renouveler son bail espérant pouvoir déménager sur la rue Saint-Georges dans le cadre du projet du promoteur Odacité. Des poursuites intentées entre autres par les administrateurs du Metro ont fait dérailler l’échéancier initial et les Marchés Pepin ont essayé l’été dernier de rester plus longtemps pour éviter une fermeture temporaire et des mises à pied. Les tentatives ont été vaines et l’épicerie a fermé ses portes le 8 janvier.
Les travaux de rénovation ont été entamés récemment et se dérouleront jusqu’en août selon le permis délivré par la Municipalité en décembre dernier. Estimés au coût de 900 000 $, les travaux comprennent notamment le remplacement des portes d’accès principal au commerce ainsi que la réfection du pavage et du trottoir.
L’ŒIL a tenté d’obtenir des réactions de plusieurs intervenants concernés de près ou de loin par ces nouveaux développements. Les Marchés Pepin ont préféré s’abstenir de tout commentaire tandis qu’Odacité et Metro n’ont pas rappelé le journaliste.
« Ça n’arrivera pas »
La Municipalité de Mont-Saint-Hilaire avait notamment estimé minces les chances qu’une nouvelle épicerie prenne la place du IGA sur la 116 lors d’une consultation publique tenue le 12 décembre 2018 afin de présenter les grandes lignes du projet de la rue Saint-Georges.
Plus précisément, le directeur de l’aménagement du territoire et de l’environnement de l’époque, Bernard Morel, avait rapporté que de l’avis d’un représentant de la société de portefeuille rattachée au Maxi, la présence à Mont-Saint-Hilaire de deux épiciers indépendants et présents dans leur milieu rendait difficile la tâche d’être compétitif pour une nouvelle épicerie corporative.