29 août 2019 - 19:20
Risques élevés pour les piqûres de tiques à Mont-Saint-Hilaire et Saint-Basile-le-Grand
Par: L'Oeil Régional
La tique se retrouve un peu partout sur le territoire de la MRC de la Vallée-du-Richelieu.
Photo CISSS Montérégie-Centre

La tique se retrouve un peu partout sur le territoire de la MRC de la Vallée-du-Richelieu. Photo CISSS Montérégie-Centre

Saint-Basile-le-Grand et Mont-Saint-Hilaire présentent des risques élevés et endémiques liés à des piqûres de tiques. C’est ce que révèle la Direction de santé publique de la Montérégie par le biais d’une carte interactive.

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Un texte de Katy Desrosiers

Dans une carte publiée par la Direction de santé publique de la Montérégie, on y apprend que les personnes qui ont été piquées à ces endroits auront besoin d’antibiotiques de prévention de la maladie de Lyme. Les autres municipalités de la MRC de la Vallée-du-Richelieu présentent aussi un risque élevé.
« Cette carte a été créée à la lumière des tiques identifiées et des personnes infectées répertoriées en 2018. La liste des municipalités a été déterminée par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec et l’Institut national de santé publique du Québec », a précisé l’agente d’information du CISSS de la Montérégie-Centre, Sara-Eve Tremblay.
C’est le lieu de la piqûre qui importe ici et non le lieu du pharmacien qui peut offrir l’antibiotique PPE (prophylaxie postexposition). Ainsi, un pharmacien situé à Sorel-Tracy pourrait offrir le PPE à un citoyen si celui-ci a été piqué par une tique à Belœil par exemple, car cette municipalité est sur la liste des municipalités qui peuvent administrer le PPE.
Depuis le 13 juillet 2018, une ordonnance collective émise par la Direction de santé publique de la Montérégie autorise tous les pharmaciens de la Montérégie à administrer un antibiotique en prévention.
Toutefois pour recevoir cet antibiotique, il faut que la personne ait été piquée par une tique d’un secteur où les tiques sont fréquemment infectées. Parmi les autres critères nécessaires pour que le médicament soit prescrit, la tique doit être restée accrochée à la peau pendant plus de 24 heures.
« La prise de l’antibiotique repose sur une décision partagée entre la personne piquée et le professionnel de la santé. La personne piquée qui remplit les critères a le choix de prendre ou non l’antibiotique, mais elle doit rester attentive à l’apparition de symptômes de la maladie de Lyme, car l’antibiotique n’est pas efficace à 100 % », a ajouté Mme Tremblay.
La carte est disponible sur le site web santemonteregie.qc.ca/conseils-sante/ maladie-de-lyme.

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