C’est l’équipe du candidat du Parti québécois, Cédric Gagnon-Ducharme, qui a dépensé le plus, soit un peu de plus de 40 000 $, sur une limite permise par la loi de 43 465 $. Le fonds électoral provenait de l’instance locale, via son représentant officiel.
Les dépenses les plus élevées ont été la publicité (plus de 19 000 $) et les biens et services (plus de 15 000 $). Le 1er octobre dernier, M. Gagnon-Ducharme n’a pu reprendre Borduas pour le PQ en terminant deuxième avec 21,4 % des voix.
L’organisation de Simon Jolin-Barrette de la Coalition avenir Québec, qui a été réélu pour un 2e mandat avec 47,78 % des votes, a dépensé près de 21 000 $. L’instance locale disposait d’un fonds électoral provenant directement du parti de 25 000 $. Les dépenses de publicités se sont élevées à plus de 13 000 $ et les biens et services, à près de 5000 $.
La campagne du candidat du Parti libéral du Québec (PLQ), Martin Nichols, a coûté plus de 6000 $ et la grande majorité était des dépenses de publicité. Notons que la candidature de M. Nichols a été officialisée seulement après le déclenchement officiel des élections générales à la fin août. À l’instar de bien des circonscriptions, le PLQ a connu son pire résultat depuis la création de Borduas avec moins de 6000 voix (11,4 %). Auparavant, le parti n’avait jamais été sous la barre des 7000 voix. M. Nichols a été devancé par la candidate de Québec solidaire, Annie Desharnais, qui a récolté 15,65 % du suffrage.
Cette dernière n’a toutefois inscrit aucune dépense à son rapport de campagne. Le DGEQ explique que certains partis décident d’assumer les dépenses de tous leurs candidats et que ces derniers ne les mettent donc pas dans leur rapport, mais dans celui du parti. Une pratique normale po