26 novembre 2020 - 12:39
Diane Lavoie courtisera un quatrième mandat
Par: Sarah-Eve Charland

La mairesse de Belœil, Diane Lavoie Photothèque | L’Œil Régional ©

« J’ai encore de l’énergie pour la Ville », affirme d’emblée la mairesse de Belœil, Diane Lavoie. C’est notamment cette réflexion qui la pousse à briguer à nouveau la mairie aux élections municipales du 7 novembre 2021.

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Son équipe, qui occupe six sièges de conseillers municipaux sur une possibilité de huit, fonctionne bien, ajoute-t-elle. « On a le goût de prolonger le mandat. Moi-même, je leur ai demandé si j’étais encore la personne de la situation. Ça s’est fait d’un commun accord. »

Bien que son intérêt pour la Ville demeure très présent, elle soutient toutefois que plusieurs dossiers au niveau de la MRC de la Vallée-du-Richelieu ont joué dans sa décision. Afin de siéger à la MRC, il faut être élu à la mairie de l’une des municipalités membres.

« Il reste beaucoup d’énergie à donner à la MRC. C’est pour ça que je veux briguer un quatrième mandat. On vient de finaliser notre première planification stratégique. Il s’agit donc de tout enclencher, comme l’écocentre régional, qui est important pour nous », souligne-t-elle.

Sans oublier la relance économique qui sera teintée par la pandémie, Mme Lavoie rappelle la mise en place d’une Table de concertation de développement économique. « La relance après la pandémie va être bien importante. […] Notre vision de développement va être complètement différente. On est en train de repenser tout ça. Notre stratégie de développement a changé et va changer à cause de la pandémie. Ce sont des changements qu’il faut réfléchir. La notion de télétravail et les ventes en ligne, c’étaient des notions qu’on n’avait pas. Toutes ces choses-là devront être prises en considération. On ne sait pas à quel point cela va nous affecter, mais on le sent déjà. Ça ne sera plus jamais pareil. »

Un quatrième mandat

« Même si ça fait 12 ans que je suis mairesse, et j’ai même été conseillère six ans avant, on en apprend tous les jours. C’est ça qui m’anime. Il n’y a pas une journée qui est pareille. Il n’y a pas un dossier qu’on va traiter de la même façon. Il faut être à l’affût et à l’écoute du citoyen. Il faut avoir la passion, c’est certain », poursuit-elle.

L’équipe de Diane Lavoie ne s’est pas encore penchée sur les objectifs du prochain mandat. Le tout sera déterminé en équipe, assure-t-elle. Des rencontres, à distance, devraient se planifier au début de la prochaine année pour discuter du prochain mandat tout comme du bilan du mandat actuel.

« C’est sûr qu’il y a des choses qu’on aurait voulu qu’elles aboutissent beaucoup plus vite. En raison de la pandémie, on a dû revoir nos priorités. On a tassé beaucoup de dossiers qui étaient importants pour nous pour nous concentrer sur la pandémie. Entre autres, on aurait voulu commencer des démarches consultatives au niveau du développement de certains secteurs de rues », résume-t-elle.

Ville verte

L’un des engagements de l’Équipe Diane Lavoie aux dernières élections est d’orienter Belœil vers une ville verte. Les élus ont essuyé plusieurs critiques au cours des derniers mois concernant le développement de la ville qui entraîne, entre autres, une augmentation des voitures.

« On ne pourra pas empêcher le développement de la ville. Vous avez vu que les ventes de maisons ont explosé cette année parce que les gens de Montréal veulent aller en banlieue pour avoir un peu plus d’espace vert. Les gens veulent venir à Belœil parce que c’est un endroit privilégié. Je comprends la problématique du transport. On travaille pour améliorer Saint-Jean-Baptiste et Yvon-

L’Heureux, mais les gens ont aussi du travail à faire. Concernant le transport actif, on a travaillé beaucoup pour avoir des corridors sécuritaires, des pistes cyclables. Il faut aussi que les gens soient sensibilisés », dit la mairesse de Beloeil.

Cette dernière ajoute que la Ville travaille en collaboration avec exo pour améliorer les circuits de transports collectifs. L’objectif est d’améliorer les transports interrégion et interréseau afin de répondre au besoin de 60 % des usagers des transports en commun qui ne travaillent pas à Montréal.

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