11 novembre 2020 - 13:59
Des demandes pour reconstruire et agrandir des écoles de la région
Par: Sarah-Eve Charland

Le Centre de services scolaire des Patriotes souhaite agrandir l’école secondaire Ozias-Leduc à Mont-Saint-Hilaire. Photothèque | L’Œil Régional ©

Le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) a demandé au gouvernement le financement pour agrandir deux écoles sur le territoire, à Mont-Saint-Hilaire et à Saint-Charles-sur-Richelieu, et d’en reconstruire deux autres dont l’état de vétusté était plutôt avancé, à Belœil et à Saint-Marc-sur-Richelieu.

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Le directeur général du CSSP, Luc Lapointe, explique qu’en plus de considérer la croissance de l’effectif scolaire prévue par le ministère de l’Éducation, « les villes et les municipalités collaborent avec le CSSP pour évaluer l’impact du nombre de développements immobiliers sur l’ensemble du territoire et, par conséquent, sur le nombre d’élèves inscrits dans les différentes écoles, ainsi que l’impact du déploiement progressif des classes de maternelle 4 ans temps plein annoncé par le gouvernement ».

Une des demandes consiste à agrandir l’école secondaire Ozias-Leduc. Malgré les agrandissements de deux écoles secondaires à Chambly et à Varennes, le besoin d’espace pour les élèves du secondaire ne sera pas comblé, souligne la direction générale du CSSP. Au 30 septembre 2020, 1694 élèves fréquentaient les couloirs de l’école secondaire. Le ministère de l’Éducation considère que la capacité d’accueil est dépassée en raison des différents parcours de formation. Les prévisions touchant la population étudiante demeurent plutôt stables au cours des cinq prochaines années.

Le CSSP a choisi d’ajouter une maternelle 4 ans à l’école Saint-Charles. L’école n’a toutefois pas la capacité d’accueillir de nouvelles classes. L’organisation en est à sa deuxième demande pour cette école. En plus de demander un local supplémentaire pour la maternelle 4 ans, elle en profite pour demander un nouveau gymnase. Cette école est la seule sur le territoire du CSSP qui ne dispose pas d’un gymnase.

Des écoles vétustes

Le directeur général mentionne aussi que des demandes de financement ont pour objectif d’augmenter la proportion de bâtiments étant dans un état satisfaisant sur son territoire. Dans la région, le CSSP a visé deux écoles, soit l’école des Trois-Temps de Saint-Marc-sur-Richelieu et Le Petit-Bonheur à Belœil.

Dans le premier des cas, l’école des Trois-Temps présente un taux de vétusté de 31,2 %. Le CSSP souhaite reconstruire les deux plus anciennes sections de l’école puisqu’il est plus avantageux de reconstruire que de rénover. Les coûts de rénovation de deux sections de l’école sont estimés à 8,3 M$ alors que la valeur de remplacement est évaluée à 5 M$.

Le Centre de services a constaté que les investissements requis pour rénover l’école Le Petit-Bonheur dépassent ceux nécessaires à sa reconstruction. Les coûts de rénovation sont estimés à 13,5 M$, alors que les coûts associés à une construction s’élèvent plutôt à 8 M$. Cet établissement présente un taux de vétusté de 29,9 %. Le projet consiste donc à démolir le bâtiment actuel et à construire la nouvelle école sur le même terrain avec un ajout de 13 locaux. La nouvelle école comprendrait donc six locaux pour le préscolaire et 18 locaux pour le primaire. En fonction de la taille du bâtiment à construire, il faudra un minimum de deux ans de travaux avant d’inaugurer la nouvelle école. L’ancien bâtiment demeurera fonctionnel jusqu’à la toute fin du processus.

Selon les prévisions du ministère de l’Éducation concernant la population d’élèves, ces ajouts permettraient de résorber le déficit en locaux du secteur. L’année dernière, le CSSP avait demandé la construction de deux nouvelles écoles dans le secteur Belœil/McMasterville/Saint-Mathieu-de-Belœil, dont un des deux projets avait été autorisé. L’organisation est en discussion avec les villes concernées afin de déterminer le meilleur site pour établir cette école.

Le CSSP a aussi demandé le financement pour aménager une classe modulaire à l’école secondaire Polybel, ce qui permettrait d’y déplacer des élèves de l’école secondaire pendant la réalisation des travaux.

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