7 avril 2017 - 00:00
Consultation pour une école publique alternative en 2018
Par: Karine Guillet
Les élèves de l'école alternative apprennent les mêmes notions  que les élèves fréquentant une école régulière. L'approche pédagogique diffère cependant de l'école régulière de par son approche axée sur les projets.

Les élèves de l'école alternative apprennent les mêmes notions que les élèves fréquentant une école régulière. L'approche pédagogique diffère cependant de l'école régulière de par son approche axée sur les projets.

ÉDUCATION.  Une école alternative pourrait ouvrir ses portes dès septembre 2018 au sein de l’école Le Rucher, de Sainte-Julie. La Commission scolaire des Patriotes (CSP) consulte présentement les citoyens avant de rendre sa décision, attendue au plus tard cet automne.

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La démarche de consultation arrive plus d’un an après qu’un groupe de parents ait demandé à la CSP de se pencher sur la création d’une école alternative. L’une des instigatrices du projet, Audrée-Jade Carignan, s’est dite heureuse que la consultation soit ouverte à l’ensemble des citoyens de la CSP.  «C’est un grand pas en avant dans le projet, dit-elle. Ça fait longtemps qu’un projet d’école alternative n’est pas arrivé aussi loin dans le processus. Pour nous, c’est une victoire en soi. Tous les espoirs sont permis. On a vraiment confiance que si les gens en faveur se prononcent, la commission scolaire se rendra compte de l’engouement du projet.»

Sept classes

Selon le projet déposé par la CSP, l’école alternative compterait à terme sept classes, soit une par niveau. L’école aurait également sa propre direction et son propre conseil d’établissement. Selon les prévisions de la CSP, l’école serait en mesure d’accueillir graduellement des élèves jusqu’à son plein potentiel de 169 enfants, dans quatre ans.

La CSP estime pour le moment que les coûts reliés à la mise en place de cette nouvelle école seraient de 186 000$, pour les salaires d’une direction et d’une secrétaire d’école, de même qu’un conseiller pédagogique à temps partiel pour accompagner l’équipe-école durant ses premières années.

La commission scolaire ne sait toutefois pas si elle devra créer des postes d’enseignants ou si elle procédera par déplacement de postes.

Pas de déplacements d’élèves

Selon les prévisions d’effectifs de la CSP, le secteur de Sainte-Julie, où une baisse de 449 élèves est à prévoir d’ici les cinq prochaines années, est le seul capable d’accueillir le projet. Le Rucher est la seule école avec quatre locaux disponibles d’ici la rentrée 2018.

La mise en place de cette nouvelle école n’entraînerait pas une révision du plan de répartition des élèves du secteur. Selon Mme Carignan, il s’agissait d’ailleurs d’une préoccupation des parents et du comité de travail de ne pas déplacer d’élèves.

La CSP prévoit que le transport scolaire sera gratuit pour les élèves dont l’école Le Rucher est l’école de secteur. Les autres élèves de Sainte-Julie pourraient également bénéficier du transport gratuit, mais pas pour les élèves des autres municipalités qui voudraient fréquenter l’école alternative.

Engagement parental

L’école alternative procéderait par entrevues par les parents et futurs élèves pour l’inscription.  

Parmi les critères, le modèle d’école alternative s’appuie sur la présence des parents dans les classes pour faciliter l’enseignement par groupe et sur l’implication parentale dans les comités de l’école. Les parents d’élèves inscrits auraient également l’obligation d’assister à l’assemblée générale des parents. Une  présence parentale de 30 heures par années serait exigée.

Consultation

La consultation publique se déroule jusqu’au 12 mai. La CSP veut notamment savoir si l’approbation citoyenne est au rendez-vous et mesurer la fréquentation potentielle de l’école. Les avis peuvent être transmis par courriel ou par la poste.

Une soirée d’information est également prévue le 19 avril, à l’école secondaire du Grand-Coteau,  à Sainte-Julie, à 19h30. 

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