6 juillet 2016 - 00:00
Une centaine d’élèves déplacés à Mont-Saint-Hilaire
Par: L'Oeil Régional
Une centaine d'élèves devront faire leur rentrée dans une nouvelle école.

Une centaine d'élèves devront faire leur rentrée dans une nouvelle école.

ENSEIGNEMENT. Le manque de place dans les écoles de Mont-Saint-Hilaire entraine encore une fois cette année une véritable réorganisation au terme de laquelle une centaine d’élèves du primaire devront faire leur rentrée dans une nouvelle école. Une situation qui n’est pas sans soulever les passions chez les parents et la déception chez les élèves.

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À l’école de l’Aquarelle, 26 enfants devront faire leur adieu à la petite école de 350 élèves; à l’école de la Pommeraie, seulement deux élèves seront déplacés. L’école Au-Fil-de-l’Eau sera la plus touchée, alors que 72 élèves devront s’habituer à une nouvelle école.

Ce sont donc parfois des élèves dont c’est l’école de quartier ou dont la fratrie fréquente le même établissement d’enseignement qui se retrouvent transférés, comme en témoignent deux parents. «J’ai des enfants qui ne fréquenteront pas la même école. Ça vient compliquer ma vie et ce n’était pas du tout prévu dans la conciliation travail-famille», déplore un parent. Mais une fois transféré, un élève jouit d’une protection dans son école d’accueil

Selon la porte-parole de la Commission scolaire des Patriotes (CSP), Lyne Arcand, les directions d’écoles de Mont-Saint-Hilaire et d’Otterburn Park revoient tous les ans le plan d’effectif scolaire afin de déterminer quelle serait la meilleure solution pour l’ensemble des secteurs, un exercice notamment nécessaire en raison de déménagements. Le but est de générer le moins de transferts. Mme Arcand ajoute que la décision ou non d’accepter de dépasser les ratios d’élèves dans une école est prise de concert avec le syndicat.

Parents menteurs?

Selon une maman, plusieurs autres parents lui auraient signifié connaître des parents qui donnent la mauvaise adresse afin de fréquenter une école qui n’est pas leur école de quartier. Selon cette citoyenne, des parents frauderaient notamment en utilisant une ancienne adresse alors qu’ils ont déménagé ou en donnant l’adresse d’un parent ou d’un ami. Une autre maman soutient qu’une médiatrice à la commission scolaire lui aurait même signifié avoir entendu parler de parents fraudeurs à Mont-Saint-Hilaire.

Elle ajoute que la CSP n’exige une preuve de résidence qu’une seule fois au cours du parcours du primaire. Combiné à un nombre grandissant de familles recomposées, cette mesure facilite la tâche aux menteurs. Elle déplore qu’aucun processus ne soit mis en place afin de garantir l’anonymat aux parents qui voudraient dénoncer un parent menteur.

À la CSP, Mme Arcand confirme avoir eu vent de ces rumeurs. Elle note toutefois  que la CSP n’a aucune information pouvant lui laisser croire que des parents soient dans cette situation. Elle note toutefois que cette situation n’est pas tolérée.

 

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