19 juin 2019 - 08:40
Sa conduite dangereuse a causé la mort de sa copine
18 mois de prison pour Marc-Antoine Landry
Par: Denis Bélanger

La voiture de Marc-Antoine Landry après l’impact. Photothèque | L’Œil Régional ©

Marc-Antoine Landry, de Belœil, écope de 18 mois d’emprisonnement pour avoir causé la mort de sa petite amie, Danyka Grabosky, par sa conduite dangereuse le 13 mai 2016. Le drame est survenu après que le véhicule de l’accusé ait heurté un autobus scolaire. La peine a été rendue jeudi dernier au palais de justice de Saint-Hyacinthe par le juge de la Cour du Québec Denys Noël.

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En plus du temps de détention, le jeune homme de 22 ans ne pourra pas conduire un véhicule routier ou tout autre moyen de transport à moteur pour une période de 24 mois. Il ne pourra pas non plus consommer de l’alcool et des drogues. Quelques personnes ont témoigné durant les représentations sur sentence, dont la mère de la victime, Josée Legault. Me Pierre Goulet représentait la Couronne tandis que Landry était défendu par Me Marc-André Gauthier.

Marc-Antoine Landry a été reconnu coupable le 29 mars dernier, mais la détermination de la peine a été reportée de quelques mois, notamment pour la rédaction d’un rapport présentenciel. Bien que le dossier se termine trois ans après les évènements, l’enquête des policiers a duré des mois. Au mois de novembre suivant l’accident, la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent avait effectué une reconstitution de scène près du Collège Saint-Hilaire pour valider certaines informations. Des accusations formelles contre Landry n’ont finalement été déposées qu’à la fin du mois de mai 2017.

Rappels des faits
Rappelons que Danyka Grabosky était dans le siège passager de la Mitsubishi Lancer bleue de Landry lorsque le véhicule est entré en collision avec un autobus sur la route 116, à l’intersection du chemin Authier à Mont-Saint-Hilaire. La collision avait fait plusieurs autres blessés. Un chef d’accusation a été aussi porté à cet effet et pour lequel Landry a été condamné.

Les nombreux témoins ainsi que l’analyse du reconstitutionniste Éric Verner entendu pendant le procès en mars dernier avaient amené le juge de conclure que Marc-Antoine Landry circulait à 149 km/h avant l’impact alors que la limite permise était de 90 km/h.

Les témoignages avaient aussi permis d’apprendre qu’un autre véhicule, une camionnette rouge, circulait à haute vitesse le jour de l’accident. ’avocat de Marc-Antoine Landry avait expliqué dans sa plaidoirie que son client a accéléré sa vitesse pour se détacher de cet autre chauffeur qui le suivait de trop près.

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