9 Décembre 2015 - 00:00
Vivre du métier d’entraîneur
Par: Denis Bélanger
Martin Cadorette discutant avec ses joueurs.

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Vivre du métier d'entraîneur

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Pas besoin de diriger une formation professionnelle ou une équipe nationale pour gagner sa vie grâce au «métier» d’entraîneur comme le démontre le parcours de quatre entraîneurs de la région.

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Martin Cadorette peut se considérer un «entraîneur de carrière», lui qui dirige notamment les Gaulois d’Antoine-Girouard (Saint-Hyacinthe) dans le  midget AAA. Il admet qu’à la fin de ses études universitaires en 1993, jamais il n’aurait cru gagner sa vie comme «coach» dans un circuit autre que la Ligue nationale de hockey (LNH) ou la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).

«Je suis quand même chanceux, je suis toujours resté très près du hockey. J’ai fini  le baccalauréat en éducation physique et il y avait des programmes de sports-études. Évidemment, c’est différent de diriger une équipe. En scolaire, tu as des joueurs de partout et tu te concentres surtout sur les tactiques individuelles», ajoute ce résident de Mont-Saint-Hilaire qui a déjà joué en France.

De son côté, Antoine Vallières, directeur-entraîneur du club Impulsion (trampoline), à Saint-Basile-le-Grand, est comblé professionnellement depuis deux ans. Auparavant, en plus d’être entraîneur, il occupait un poste en comptabilité. Mais ce travail ne le stimulait pas beaucoup. «Je voyais plus cela comme une source de revenus qu’une passion.»

Il ne regrette aucunement sa réorientation de carrière. «J’ai un emploi du temps ponctué de défis. C’est hautement stimulant, car il se passe régulièrement des choses extraordinaires.»

Deux boulots à la fois

Mais ils demeurent nombreux à occuper un emploi principal en plus de leurs responsabilités d’entraîneur. Certains le font par choix. André Émond, un athlète de haut niveau en trampoline dans les années 1980, opère son propre Club, l’Étoile à Otterburn Park, et travaille à son compte comme informaticien.

«Je ne laisse pas tomber mes clients actuels. Mais j’ai de moins en moins de clients, c’est certain que je me dirige éventuellement pour me concentrer uniquement sur le club. Ouverts depuis 4 ans, nous sommes passés de 100 à 175 jeunes. Nous sommes déjà rendus à un niveau provincial et nous avons une gang de passionnés.»

De son côté, Laurie Breault en est à sa première année à titre d’entraîneuse-chef du club de nage synchronisée Les Vestales, de Saint-Hyacinthe, qui compte dans ses rangs des filles de la région. Elle aurait pu avoir un statut de temps plein, mais elle a préféré du temps partiel, afin d’exercer son métier. La jeune femme de 25 ans occupe les fonctions de chargée de projet pour la Société de développement du Centre-Ville, à Montréal.

Mais si elle réussit à bien conjuguer ses responsabilités, c’est probablement qu’elle est bien entourée à la piscine. «Je dis à mon groupe d’entraîneurs que je n’ai pas la science infuse et que j’ai besoin de leur expertise.»

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