«J’ai commencé à faire des chandelles à la cire d’abeille, car j’aime beaucoup m’en servir pour m’éclairer. Tranquillement, des gens se sont montrés intéressés par ce que je faisais. À un certain moment, j’ai trouvé ça bizarre de faire des chandelles, mais pas de miel. J’ai donc décidé d’avoir des ruches», explique celui qui avait 30 ruches cet été, ce qui équivaut à près de 2,1 millions d’abeilles en période de pointe.
Afin de devenir totalement autonome, il espère se rendre à 50 ruches l’an prochain. Cela lui permettrait de se concentrer uniquement sur sa production et d’en retirer un salaire décent.
«En lançant mon entreprise, j’ai bénéficié de plusieurs services d’Intégration Compétences (anciennement Carrefour Emploi) comme la rédaction d’un plan d’affaires. Puisque le coût est élevé pour se lancer dans la production, j’ai aussi reçu un salaire via le programme Soutien aux travailleurs autonomes. Cela m’a permis de me concentrer uniquement sur ma production.»
Gardien d’abeilles
Une saison typique d’apiculture commence au printemps avec l’ouverture des ruches. Celles-ci sont regroupées pendant l’hiver et emballées (dans une membrane isolante) pour conserver la chaleur et éviter que les abeilles meurent.
«Un apiculteur est un gardien d’abeilles. Notre rôle consiste à les aider à démarrer au printemps pour faire grossir la colonie. Pour cela, nous donnons de la place à la reine pour qu’elle puisse pondre.»
Une fois que la saison s’enclenche, Jean-Sébastien va voir ses ruches tous les dix jours afin de s’assurer que les abeilles n’ont pas de maladie et de vérifier que la reine pond bien.
Les produits de Jean-Sébastien sont en vente au Pavillon de la pomme, à l’Eau Vive, au Centre de la Nature du mont Saint-Hilaire et à la Branche d’Olivier de Montréal.