Le projet trottait dans l’esprit des employées de l’organisme depuis environ un an. On manquait notamment d’espace et de temps pour le mettre en branle. «Nous avons enfin pu libérer un bureau, explique Emmanuelle Joly, agente de communication au Berceau. Lorsque j’étais à la réception, les gens avaient des trucs à donner, mais ne savaient pas où aller pour le faire. Souvent, nous n’avions pas de famille à qui donner et refusions le matériel.»
La friperie accepte des vêtements, des parcs, des jouets et même des couches lavables. L’organisme refuse toutefois les sièges d’auto. «Je suis sûre que ça va être une réussite. L’autre jour, une vingtaine de personnes sont venues. Les produits ne sont pas revendus bien cher et le montant des ventes est réinvesti dans l’organisme», ajoute Mme Joly.