17 septembre 2020 - 20:49
Une histoire de jouets à McMasterville
Par: Denis Bélanger

Enza Nappi

La résidente de McMasterville Enza Nappi donne une deuxième vie aux jouets depuis des années. Elle a commencé à vendre des joujoux usagés il y a cinq ans lorsqu’elle opérait une garderie. La mère de famille a décidé de réorienter son chemin professionnel pour ouvrir sa boutique Le Coffre aux Jouets et Trésors.

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Mme Nappi a agrandi sa collection de jouets en faisant la tournée des ventes de garage avec sa fille. « On en amenait à la maison et mon mari avait des étagères dans le garage pour les entreposer. Quand les enfants arrivaient dans la garderie, on changeait nos jouets chaque jour. »

À un moment donné, elle trouvait qu’elle avait trop de jouets chez elle et a décidé d’en vendre. « J’ai démarré un groupe sur les médias sociaux. Mes amis m’ont encouragée et le bouche-à-oreille a permis de tripler et de quadrupler le nombre de membres de mon groupe. Et je me suis mis à continuer à vendre sur internet. »

L’activité de vente de jouets usagés a pris tellement d’ampleur qu’Enza Nappi a dû faire un choix entre la garderie et la vente de jouets. « Ç’a été difficile de laisser aller la garderie et j’avais peur au début. Mais j’ai tellement travaillé fort pour les jouets et j’ai demandé à mes clients s’ils étaient prêts à me suivre. »

Mme Nappi a ouvert sa boutique le 1er septembre dernier dans un local situé sur la rue Bernard-Pilon. Pour pouvoir démarrer son commerce en toute légalité, la Municipalité de McMasterville a modifié le règlement de zonage pour permettre l’usage de boutique de jouets. Au départ, il a été annoncé sur les médias sociaux qu’Enza Nappi et une autre partenaire propriétaire de plusieurs garderies allaient opérer le magasin. Mais à la suite d’un commun accord, MmeNappi est devenue l’unique propriétaire.

Se démarquer des autres

Le coffre à jouets de Nappi contient maintenant des jouets neufs et usagés. Elle remet d’ailleurs un crédit pour sa boutique à ses clients lui rapportant des jouets déjà utilisés. Elle ne pense toutefois pas se lancer dans la location de jouets.

La femme d’affaires a bon espoir de tirer son épingle du jeu à cette époque où le commerce de détail tire de la patte et dans un marché où la concurrence est variée. « Il y a toujours de la demande pour l’usager. J’ai réussi à me bâtir une réputation, les gens savent que je suis capable de trouver des choses différentes des autres. Ils veulent aussi encourager le local. »

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