12 février 2021 - 00:54
Une autre maison disparaît sur Saint-Georges
Par: Denis Bélanger

Ce terrain abritait auparavant le 215, rue Saint-Georges. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

La résidence sise au 215, rue Saint-Georges à Mont-Saint-Hilaire a été démolie dernièrement. Le promoteur n’a pas de plan à court terme pour l’utilisation du terrain maintenant vacant.

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Le bâtiment en question avait été acquis pour un demi-million de dollars en juillet 2019 par le promoteur Odacité, lequel voulait réaliser un développement axé autour du déménagement du IGA Pepin de l’autre côté de la rue. La Ville avait toutefois imposé une réserve foncière de deux ans, empêchant tout développement.

Les différentes parties impliquées dans le dossier ont dû se tourner vers les tribunaux l’automne dernier pour obtenir l’autorisation du juge pour démolir le bâtiment en question. Personne ne s’est opposé à la démolition. Rappelons qu’une poursuite avait été intentée notamment contre le projet par Metro Riendeau et qu’une injonction avait été ordonnée par un juge à l’automne 2019 pour empêcher tous travaux jusqu’à ce que le litige soit entendu. La Municipalité a émis le permis de démolition le 6 janvier dernier.

Le terrain en question appartient maintenant à la famille Pepin. L’Œil Régional a tenté d’obtenir des commentaires de cette dernière, mais aucun représentant n’a été en mesure de rappeler le journaliste au moment de mettre sous presse. Selon une source près du dossier, il n’y a aucun plan précis pour le terrain. Les propriétaires voulaient la démolir, car « c’était moins de trouble » que de la garder debout.

Le paysage de la rue Saint-Georges a bien changé en deux ans. En janvier 2019, toutes les résidences du côté pair avaient été démolies pour faire place au projet d’Odacité, qui est finalement tombé à l’eau. Une autre maison du côté impair avait également été réduite à l’état de ruines.

Notons que le litige de la rue Saint-Georges n’est toujours pas réglé. Le procès devait commencer le 2 novembre 2020, mais a été repoussé pour permettre aux parties de négocier un règlement à l’amiable. Aucune entente n’a été conclue officiellement depuis.

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