Mireille Noël, auteure et fille de l’interprète du Capitaine Bonhomme, Michel Noël, tenait à passer au numérique pour la deuxième édition du concours qu’elle a créé pour stimuler l’imagination des jeunes. « C’est un beau site qui est toujours en construction, mais il contient toutes les informations pertinentes sur le concours. Le concours n’a lieu qu’à l’automne, mais on tenait à dévoiler cet outil d’avance », explique-t-elle en entrevue. Il sera aussi possible pour les participants de déposer leur candidature en ligne cette année. Il est déjà possible de consulter le site à l’adresse concourslitterairerecicreation.ca.
Après une première édition couronnée de succès, La Récicréation est appuyée pour une seconde année par la Ville de Mont-Saint-Hilaire, mais reçoit en plus un soutien de la MRC de la Vallée-du-Richelieu et du ministère de la Culture et des Communications du Québec. « On a aussi de nouveaux volets cette année : le volet 1er cycle du primaire et le volet bande dessinée, pour le 2e cycle. On proposera aussi pour la première fois des labs littéraires [des conférences et des ateliers] dans les écoles et les bibliothèques de la MRC dès l’automne, selon la formule rendue possible par le déconfinement », précise déjà Mireille Noël, qui voit grand pour ce concours littéraire. Elle pense aussi que le contexte particulier créé par la pandémie de COVID-19 en a forcé plusieurs à exploiter leur imagination et leur créativité ces derniers mois, ce qui peut avoir stimulé certains à écrire pendant leur confinement. « On aimerait bien voir doubler le nombre de participants cette année! », ajoute-t-elle. D’autant plus qu’après avoir été adressée uniquement aux jeunes de Mont-Saint- Hilaire et d’Otterburn Park, La Récicréation accepte cette année des candidatures des jeunes de 6à12 ans de toute la MRC de la Vallée-du-Richelieu.
Lancement à l’automne?
Dans le contexte actuel, Mme Noël espère être en mesure d’organiser un lancement à
l’automne pour marquer le début de la seconde édition du concours littéraire du Capitaine Bonhomme, mais elle attend de voir les développements d’ici là. « C’est sûr qu’on souhaite faire un bel événement
où les participants de l’année dernière seraient invités, mais on verra ce qu’il sera possible de faire à ce moment. S’il faut faire un lancement virtuel, on le fera », commente-t-elle.