13 février 2016 - 00:00
Un nouveau café «ami des chiens»!
Par: Denis Bélanger
Depuis l'ouverture de son commerce cet été, Chantale Larochelle (droite) a ouvert plus de 200 dossiers clients.

Depuis l'ouverture de son commerce cet été, Chantale Larochelle (droite) a ouvert plus de 200 dossiers clients.

COMMERCE. Après avoir hébergé des chiens-guides Mira, Chantal Larochelle de Saint-Basile-le-Grand s’est rendue compte rapidement que «les chiens normaux» étaient accueillis dans très peu d’endroits. Un constat qui l’a amenée à ouvrir l’été dernier le Loge Muso Café.

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«Au Québec, on est en train de faire une place au toutou. Nous sommes toutefois encore loin de l’Ontario ou des États-Unis.»

Le concept du commerce de la Granbasiloise est ainsi axé sur le bonheur du chien. Dans une section, il y a la partie gymnase où les toutous peuvent aller se dégourdir les jambes et participer à différentes activités, sous la supervision d’éducateurs canins. Pendant la récréation de leur chien, les maîtres peuvent aller prendre un café de l’autre côté. Il y a une baie vitrée leur permettant de voir à l’œuvre leur chien.
Les genres ne se mélangent toutefois pas. Les maîtres ne peuvent être dans l’aire de jeux que dans le cadre de cours tandis que l’entrée dans le café est interdite pour les chiens.

«Si tu amènes ton chien au café et qu’il est à ton pied pendant que tu manges, il est où son plaisir là-dedans ?, poursuit-elle. Notre objectif est que l’animal ait une belle vie de chien et se dégourdisse, et que les maîtres puissent se sentir en confiance et avoir la confirmation que leur toutou a eu du plaisir ici. Cela dit, notre café est ouvert à tous, on peut y venir même si on n’a pas de chien.»

Chantal Larochelle a dû modifier son idée de départ pour obtenir le financement nécessaire. «Ça a pris un an environ pour obtenir le prêt.  Ça devait être une école, mais ça ne passait pas au financement. Quand j’ai trouvé le local ici (sur la 116), j’avais 6000 pieds carrés d’espace. Je me suis alors demandé ce que je pourrais faire avec cet espace», ajoute Mme Larochelle qui occupe aussi un poste en service client dans une entreprise. Elle souhaite éventuellement pouvoir se consacrer à temps plein à son commerce.

Aucune discrimination

À priori, aucune race, pitbull inclus, n’est exclue. Chaque chien doit d’abord être évalué. «Si ça arrivait que le chien soit un danger, on avertirait le maître que ce n’est pas possible de le garder.»

Chantal Larochelle ajoute qu’il lui est aussi difficile d’accueillir des femelles en chaleur. «Si ça arrivait, on la mettrait au repos et on avertirait le propriétaire. On ne peut pas la garder, car les mâles vont se battre.»

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