22 février 2017 - 00:00
Un défi culinaire à Polybel pour donner le goût de mieux manger
Par: Karine Guillet
Les participantes Morganne, Andréanne et Anne, avec le chef Samuel Jasquin et l'enseignante Marie-Andrée Fortin.

Les participantes Morganne, Andréanne et Anne, avec le chef Samuel Jasquin et l'enseignante Marie-Andrée Fortin.

Frédérick Fortier, directeur à L'Arc-en-ciel,  le policier sociocommunautaire Eric Boulianne, M. Tessier de Maison Éthier,  l'attachée politique de Simon Jolin-Barrette, Marie-Hélène Leboeuf, Diane Lavoie, mairesse de Beloœil, Francine Guay, attachée politique de Matthew Dubé et Jacques Rémy, des Caisses Desjardins Beloeil-Mont-Saint-Hilaire, font partie des commanditaires qui ont rendu possible la Brigade Culinaire.

Frédérick Fortier, directeur à L'Arc-en-ciel, le policier sociocommunautaire Eric Boulianne, M. Tessier de Maison Éthier, l'attachée politique de Simon Jolin-Barrette, Marie-Hélène Leboeuf, Diane Lavoie, mairesse de Beloœil, Francine Guay, attachée politique de Matthew Dubé et Jacques Rémy, des Caisses Desjardins Beloeil-Mont-Saint-Hilaire, font partie des commanditaires qui ont rendu possible la Brigade Culinaire.

ÉDUCATION. Deux douzaines d’élèves de l’école secondaire Polybel à Belœil participent depuis le début de l’année à un défi culinaire d’envergure. Une aventure qui a commencé grâce à la détermination de l’enseignante Marie-Andrée Fortin.

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L’école secondaire offrait depuis quelques années un atelier de formation préparatoire au travail (FPT) où les élèves avaient la possibilité de cuisiner. L’école a donc bâti en début d’année un local dédié à ce projet de FPT, que l’enseignante Mme Fortin souhaitait utiliser pour mettre sur pied le concours des Brigades Culinaires

«En début d’année, Marie-Andrée Fortin m’est arrivée avec un nouveau projet: les Brigades Culinaires, se rappelle la directrice Geneviève Richard. Le local n’était pas tout à fait encore fonctionnel; les enseignantes continuaient d’aller cuisiner à la maison leur plat parce qu’on n’avait pas les frigos, les cuisinières et certains matériels de cuisine. Mme Fortin s’est dit, je vais relever le défi».

Après avoir cogné à plusieurs portes, l’enseignante a amassé près de 15 000$ en argent et en matériel pour le local de cuisine auprès de plusieurs commerçants, politiciens et organismes communautaire. Le projet a aussi trouvé écho auprès de la Ville de Beloeil, qui œuvre à mettre les jeunes de la brigade en contact avec des restaurateurs du Vieux-Belœil, aux prises avec des problèmes de recrutement.

«Quand Marie-Andrée vient nous rencontrer, qui peut lui refuser quelque chose? lance d’entrée de jeu la mairesse de Beloeil, Diane Lavoie. Marie-Andrée, c’est une personne qui aime les jeunes et qui croit en eux. Elle leur transmet sa passion. On a besoin de professeurs de son genre. […] Dans cet esprit-là, les Brigades Culinaires, ça transmet des passions.»

Concours québécois

Le concours de la Brigades Culinaires propose aux jeunes participants  de développer leur propre autonomie alimentaire à travers 24 ateliers et trois défis. Les apprentis-chefs ont déjà relevé le défi social, pour lequel ils ont concocté des soupes pour l’organisme communautaire le Grain d’Sel; ils développent présentement une collation nutritive dans le cadre du défi nutritionnel. Le défi final consistera à créer un repas à thématique multiculturelle.

Plus de filles

Les élèves Andréanne, Morganne et Anne ont tout de suite embarqué dans le projet de Brigade Culinaire. Les trois jeunes filles conviennent que leur participation à cette activité parascolaire a changé leurs habitudes de vie, en favorisant les repas maison à la malbouffe. La facilité des recettes confectionnées a aussi donné le goût aux élèves de cuisiner.

Selon Marie-Andrée Fortin, l’intérêt des jeunes était au rendez-vous tout de suite, surtout chez les filles. L’enseignante n’a même pas eu besoin de faire de promotion pour recruter des participants. Quelques mois plus tard, elle constate déjà que le projet se transpose dans le quotidien des élèves, alors que beaucoup de parents lui parlent de l’intérêt de leur jeune pour la cuisine.

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