«Si quelqu’un décidait de remplacer une tour Telus par une tour Rogers, notre position serait la même, explique Éric Malka, directeur du Centre de la nature. Si quelqu’un décidait de remplacer une tour Rogers par un bâtiment de huit étages, notre position serait la même. En fait, nous n’avons absolument rien contre les tours de télécommunication, mais nous sommes pour la protection du boisé.»
Le conseil souhaite protéger le bois des Bosquets dans la mesure où le bois est la dernière parcelle de forêt centenaire d’Otterburn Park et que dix espèces à statut précaire y ont été inventoriées, dont cinq vulnérables au Québec. Le bois des Bosquets représente également 65% des boisés de la municipalité.
«Nous avons une plateforme en ligne qui donne une valeur écologique à tous les milieux naturels dans la région. Ce que nous constatons, c’est qu’ils n’ont pas tous la même valeur. Ce que nous essayons de dire dans ce cas-ci, c’est que celui-ci est de forte valeur écologique et il faut le protéger», ajoute-t-il.
C’est dans cette optique que le Centre de la nature et la Société pour les enfants handicapés du Québec ont entamé des procédures pour faire désigner le bois des Bosquets Réserve naturelle en milieu privé. Cette désignation est la même que celle de la Réserve naturelle Gault de l’Université McGill, à Mont-Saint-Hilaire.
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