5 mars 2020 - 17:55
Subaru Outback, gage de fidélité
Par: Marc Bouchard

Photo Subaru Canada

Posséder une Subaru, c’est une véritable histoire d’amour. En fait, si l’on se fie aux statistiques, les propriétaires actuels de Subaru ont presque deux fois plus de chance de racheter une voiture de même marque à leur prochain achat que les acheteurs des autres bannières. Ce qui en dit long sur le sentiment qu’inspirent ces véhicules.

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Cette loyauté, elle devrait se traduire aussi chez les acheteurs de la nouvelle Subaru Outback. Il faut dire que le véhicule a de grandes qualités en matière de confort, de tenue de route et de dynamisme de conduite, gracieuseté notamment de son nouveau moteur turbo de 260 chevaux.

Petite précision : je n’ai pas encore arrêté mon choix sur la façon de nommer la catégorie de ce véhicule. Est-ce un utilitaire ou un multisegment? Une familiale peut-être? En fait, la Subaru Outback regroupe des éléments de chacune de ces catégories, ce qui la rend pratique et polyvalente.

Du nouveau en 2020

La Subaru Outback a beau avoir un look familier – les quelques éléments raffinés n’ont pas spectaculairement changé sa silhouette que vous reconnaîtrez au premier coup d’œil -, elle n’en demeure pas moins totalement nouvelle pour 2020.

Ainsi, la nouvelle Outback profite désormais de la nouvelle plateforme globale de Subaru, qui sert de base à plusieurs modèles de la marque. Plus rigide, plus solide et plus légère à la fois, cette plateforme offre une meilleure résistance à la torsion et est un excellent point de départ pour un véhicule aux prétentions rehaussées.

On note cependant des changements physiques, comme une partie arrière remodelée ou l’absence de recouvrements de plastique qui étaient autrefois la marque de commerce de la Outback. Détail d’importance, notre version d’essai, la Outdoor XT, affichait aussi des caractéristiques esthétiques uniques, comme des jantes ou des logos noircis, donnant du même coup un effet plus spectaculaire.

Le changement est cependant plus radical à l’intérieur. Ceux qui ont déjà conduit un véhicule de la marque, et comme moi foncièrement détesté la qualité et l’ergonomie de l’ancien aménagement, arboreront un large sourire en prenant place à bord de la Outback. Surtout que notre version d’essai possédait le système multimédia de haut niveau, avec son grand écran haute définition bien intégré dans la planche de bord, et une qualité de matériaux à ce jour jamais atteinte par Subaru.

La conduite

On achète une Outback pour le style, bien sûr, mais aussi et surtout parce qu’on a un mode de vie actif. Le véhicule a clairement une vocation passe-partout. Sa garde au sol surélevée et son incontournable rouage intégral (on parle quand même d’une Subaru) sont deux éléments qui viennent confirmer cette personnalité.

Soyons tout de même réalistes. On y retrouve le système X-Mode, qui agit sur la transmission, la puissance du moteur et la répartition du couple du rouage intégral afin d’assurer au véhicule un maximum de traction dans les sentiers, que ce soit en montée ou en descente. Malgré tout, on ne se retrouve pas nécessairement en position de franchir l’Himalaya.

En fait, la Subaru Outback est la compagnie idéale pour les routes enneigées hivernales vous menant au chalet ou au ski. Mais même si elle peut y arriver, les sentiers trop accidentés ne sont pas vraiment à sa portée. En fait, la Outback s’adresse aux gens actifs, mais ne fera pas l’escalade pour vous!

Un bon mot quand même pour le moteur turbocompressé de 2,4 litres que l’on retrouve sous le capot. Les connaisseurs de Subaru se souviendront que l’ancienne Outback s’offrait avec un moteur V6 désormais disparu. La nouvelle motorisation, et ses 260 chevaux, est plus vive, plus souple et, ô bonheur, ne requiert pas de carburant super.

Le seul véritable bémol de la Outback, c’est sa transmission. Ce n’est pas qu’elle soit totalement inefficace, mais il faut bien avouer que la transmission à variation continue de la voiture n’est pas exactement à la hauteur des performances du reste du véhicule. En d’autres termes, cette transmission automatique conçue pour améliorer la consommation d’essence n’offre pas le plaisir de conduite et la qualité de réponse que nous permettent d’envisager les autres composantes de la voiture.

Je suis conscient que, pour beaucoup de gens, cet élément semblera secondaire. Mais quand les accélérations se font plus vives, ou les requêtes plus exigeantes en hors route par exemple, on souhaiterait quelque chose de plus précis et de moins hésitant.

Mais c’est un bien petit prix à payer pour un véhicule autrement fort efficace!

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