En effet, de nombreux fondeurs ont manifesté leur mécontentement, dont à l’aide d’une pétition. La direction de la Réserve naturelle Gault de l’Université McGill tiendra une soirée d’information avec les skieurs le 4 novembre prochain.
Le vent de contestation pour le ski de fond vient un peu en contradiction avec l’opinion générale des Hilairemontais qui ne souhaitent pas voir de développement résidentiel dans la zone A-16, le même secteur que la montagne, afin de préserver la qualité de vie et l’environnement. Le maire pense que la situation du ski de fond ne nuira pas pour le dossier de la zone A-16, qui fait aussi maintenant l’objet d’une poursuite par les promoteurs. Yves Corriveau fait remarquer que les sentiers de ski de fond ne passent pas majoritairement dans des boisés, ce qui minimise ainsi l’impact environnemental des fondeurs.
Le candidat aux élections municipales de Vision Citoyenne et membre du RAP, Jean-Pierre Bessette, ne croit pas non plus que la vague de contestation du ski de fond envoie un message contradictoire aux autorités gouvernementales de qui on espère obtenir un statut particulier pour bien protéger la zone A-16. «Quand on parle de ski de fond, on parle d’un petit nombre de personnes qui font cette activité sur la montagne.»