16 mars 2021 - 15:36
Mot de l’éditeur
Salut et merci Déro
Par: L'Oeil Régional

Avec le décès de Gilbert Desrosiers, responsable des projets spéciaux, L’Œil Régional vient en quelque sorte de perdre son plus grand ambassadeur.

En tant qu’éditeur de L’Œil Régional, je suis bien placé pour savoir qu’il y a des nouvelles plus réjouissantes que d’autres à annoncer dans un journal. Le décès de Gilbert Desrosiers appartient à la catégorie de celles que nous n’aurions jamais souhaité écrire.

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C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris, lundi soir, le décès de mon bon ami Gilbert, un fidèle et dévoué complice de ce journal qu’il avait tatoué sur le cœur et auquel il aura consacré les quelque 23 dernières années de sa vie. Considérant que ce journal traverse sa 51e année d’existence, aussi bien-dire que Gilbert Desrosiers en connaissait tous les rouages sur le bout de ses doigts. Il était sans contredit son plus grand ambassadeur.

S’il avait son travail à cœur, il avait aussi un attachement et un respect tout particulier envers la grande région de Beloeil-Mont-Saint-Hilaire, ses gens, ses commerçants, ses organismes et ses institutions. Sa fierté était palpable et contagieuse. Tout comme son désir de contribuer à son développement et à son rayonnement à tous les niveaux et de toutes les manières possibles.

Rassembleur hors pair, il ne manquait d’ailleurs jamais de temps ni d’ambitions pour faire aboutir ses idées. Tout au long de sa vie, ce travailleur acharné et infatigable aura été de toutes les causes, de tous les projets. On retiendra de lui son engagement et son dévouement exemplaire dans sa communauté. En font foi ses multiples implications.

Énumérer toutes les causes et les organismes qu’il a appuyés et dans lesquels il s’est investi corps et âme au cours des années serait un exercice forcément périlleux et incomplet tant ils sont nombreux. Mais on retiendra la classique de golf annuelle qui portait son nom et qui a entre autres servi de tremplin à la Fondation du CLSC des Patriotes. Car en plus de siéger à un nombre incalculable de conseils d’administration et de comités, il œuvrait à faire le bien et à répandre le bonheur autour de lui.

Sa bonne humeur légendaire était sans aucun doute sa meilleure carte de visite.

Ce n’est pas pour rien que la chronique qu’il signait dans nos pages était coiffée du titre « Toujours de bonne humeur avec Déro ». Ses petits potins, ses p’tites vites, ses traits d’humour et d’esprit ainsi que ses réflexions avaient le don de nous surprendre et d’égayer nos journées les plus sombres. Comme celle aujourd’hui, pourrais-je ajouter.

Et même s’il avait réduit la cadence ces derniers temps, Gilbert continuait de s’investir dans ce qu’il considérait être « son » journal et d’alimenter ses collègues de travail. Ceux-ci perdent une source précieuse d’information, mais avant tout un ami sincère. Gilbert Desrosiers est de ceux qui n’avaient que ça, des amis.

À son épouse Martine et à son fils Félix, je tiens à offrir en mon nom, et au nom de tous les employés de DBC Communications, mes plus sincères condoléances.

Benoit Chartier
Éditeur

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