12 mai 2015 - 00:00
Saint-Jean-Baptiste et Mont-Saint-Hilaire n’embarquent pas dans le projet
Par: L'Oeil Régional
La piscine de l'école secondaire Polybel sera transformée en plateau sportif après le 30 juin

La piscine de l'école secondaire Polybel sera transformée en plateau sportif après le 30 juin

LOISIRS. Saint-Jean-Baptiste, Mont-Saint-Hilaire et Saint-Basile-le-Grand n’embarquent pas dans le projet du centre aquatique régional alors que d’autres municipalités sont toujours en réflexion sur leur participation.

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Les municipalités intéressées par une piscine régionale ont pris connaissance dans les derniers jours de l’étude de faisabilité et d’opportunité réalisée par la firme Lemay+DAA.  Ce projet de centre aquatique a été mis sur la table avec la fermeture à venir de la piscine de l’école secondaire Polybel, le 30 juin.

Pour le moment, le maire de Saint-Mathieu-de-Belœil, Michel Aubin, a signifié à L’ŒIL Régional vouloir rester dans le projet, à la vue de l’étude. Le conseil municipal de Belœil a de son côté adopté une résolution déclarant «son intérêt à poursuivre les démarches en vue de l’implantation d’un centre aquatique régional.»

Non pour Saint-Basile, Mont-Saint-Hilaire et Saint-Jean-Baptiste

L’étude de faisabilité, dont le journal n’a pu obtenir copie, a toutefois convaincu Mont-Saint-Hilaire, Saint-Jean-Baptiste et Saint-Basile-le-Grand de ne pas poursuivre les démarches. «Pour nous, c’est trop dispendieux, a mentionné la mairesse de Saint-Jean-Baptiste, Maryline Nadeau. […] Nous avons déjà des ententes avec Marieville et Saint-Césaire qui nous dessert. Donc, on reste avec ce que nous avons déjà.» Le coût à payer annuellement pour la municipalité aurait été entre 114 000$ et 202 000$.

Le coût de construction a été estimé à 14 M$ pour l’implantation d’un centre aquatique à Belœil en bordure de l’autoroute 20, a indiqué le directeur général de Saint-Basile-le-Grand, Jean-Marie Beaupré.

La capacité du bassin a pour sa part fait reculer Saint-Basile-le-Grand et Mont-Saint-Hilaire. L’étude évoque que l’ajout d’une piscine de 25 mètres peut desservir une population entre 25 000 et 30 000 habitants. Belœil compte près de 22 000 habitants et pourrait ainsi se permettre une piscine pour elle seule, accompagnée de quelques autres municipalités, démontre l’étude.

«Pour desservir toute la population de la région, les 80 000 personnes, ça prendrait celui (le bassin) de Mont-Saint-Hilaire, celui de Belœil, plus un troisième bassin», a exposé M. Beaupré.

«En embarquant dans une piscine régionale avec Belœil, ça risque de réduire l’offre de service parce qu’au lieu d’avoir une piscine pour 25 000 résidents, on aurait deux piscines pour 80 000 personnes. Donc, on a réalisé que notre piscine était autosuffisante, mais on va quand même continuer à négocier avec la Ville de Belœil une réciprocité pour les services comme actuellement et qu’on pourrait faire éventuellement avec une piscine régionale», a expliqué le maire de Mont-Saint-Hilaire, Yves Corriveau qui déplore l’absence de l’aspect régional dans l’étude.

Le rapport a surout été axé sur un projet de piscine à Belœil et n’a pas apporté de solution à une problématique régionale, critiquent les municipalités de Mont-Saint-Hilaire et de Saint-Jean-Baptiste.

En réflexion  

Otterburn Park et McMasterville poursuivent toujours leur réflexion, tout en analysant d’autres options. «Les résultats (de l’étude) ne nous satisfaisaient pas», a affirmé la mairesse d’Otterburn Park, Danielle Lavoie, qui juge elle aussi «insuffisant» l’ajout d’une seule piscine pour desservir toute la population de la région.

La Ville d’Otterburn Park attend toujours la version finale de l’étude concernant l’emplacement optimal pour une future piscine régionale avant de prendre une décision définitive. L’étude sera aussi acheminée aux autres municipalités.

La municipalité de Saint-Marc-sur-Richelieu mène pour sa part un sondage auprès de sa population jusqu’au 31 mai.

 

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