21 octobre 2015 - 00:00
Pas de piscine en 2017
Par: Karine Guillet
La mairesse de Belœil, Diane Lavoie en compagnie de la journaliste de l'Œil Régional.

La mairesse de Belœil, Diane Lavoie en compagnie de la journaliste de l'Œil Régional.

Le projet de centre aquatique de 16 M$ de Beloeil a été bloqué par la signature de 1228 citoyens. La mairesse Diane Lavoie ne peut pas dire si Beloeil aura une piscine en 2018, mais elle confirme qu’il sera impossible d’accueillir les baigneurs en août 2017.

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Il fallait 500 signatures pour empêcher le projet de poursuivre. Le conseil municipal devrait annoncer à la séance publique du 23 novembre si elle tiendra un référendum sur la question. En attendant, la mairesse indique qu’elle souhaite connaître l’opinion des citoyens, même si elle ne sait pas encore la forme que pourrait prendre cette consultation.

«Je continue à y croire, parce que je veux entendre la population qui ne s’est pas prononcée. Je le fais aussi pour mon petit-fils, parce que moi je ne l’utiliserai pas, mais lui oui. Nos enfants, les petits-enfants des citoyens plus âgés vont l’utiliser. C’est pour ça que je me bats.»

La mairesse soutient que la démarche de la municipalité est demeurée transparente tout au long du processus. Elle avait toujours du mal à s’expliquer ce qui faisait hésiter ses concitoyens.  «Les nuits ont été courtes. Je ne peux pas dire que tu dors bien. Ton cerveau travaille toujours.  Qu’est-ce qu’on a fait de pas correct ? Aurait-on pu présenter le projet autrement pour qu’il soit mieux compris?»

Peu d’ouverture à changer le projet

Pour le moment, la mairesse ne pouvait pas dire si la Ville pourrait abandonner le projet. Questionnée à savoir si elle accepterait de revoir le projet pour en diminuer la taille, la mairesse s’est montrée peu ouverte. Elle a dit souhaiter construire une piscine en prévision des besoins futurs de la ville et croit qu’un projet plus petit ne répondrait pas aux besoins de la Ville.

Quant à présenter un projet moins dispendieux, la mairesse est également sceptique. Elle a rappelé que la Ville s’est basée sur deux études qui démontrent que le coût d’un tel projet est de cet ordre.  «Ce ne serait pas logique de présenter un projet de 12M$ quand je suis persuadée que nous n’arriverons pas dans le budget et qu’il faudra aller en extra.»

Le site retenu par la ville pour construire la piscine, près de l’autoroute 20, a également fait sourciller plus d’un résident. Plusieurs ont demandé si la Ville n’aurait pas pu choisir un autre endroit. «Si quelqu’un peut m’offrir le terrain à 12$ du pied carré, avec les services, je n’ai pas de problème.»

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