6 octobre 2021 - 13:40
Par acclamation
Par: Vincent Guilbault
Vincent Guilbault

Vincent Guilbault

Il faut bien féliciter les candidats élus à la mairie de McMasterville, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Mathieu-de-Belœil et Saint-Antoine-sur-Richelieu. Certes, même si les quatre nouveaux (ou anciens!) élus n’ont pas eu d’adversaires, ils ont tout de même bien travaillé pour en arriver là.

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Je reste toutefois toujours un peu déçu devant une victoire par acclamation, particulièrement au niveau municipal. C’est le palier le plus près des gens, celui qui gère notre quotidien.

Mais il est vrai que McMasterville et Saint-Jean-Baptiste sont des municipalités sans controverses; il est donc peut-être naturel pour les citoyens de laisser leurs élus en place sans les challenger. À McMasterville, les résidents n’ont pas eu à voter pour le poste de maire depuis 1997. Ça fait presque 25 ans! Mais bon, il semble que la démocratie mcmastervilloise ne soit pas mise à mal. Et il semble que Marilyn Nadeau, à Saint-Jean-Baptiste, fait encore l’unanimité.

Pour Saint-Mathieu-de-Belœil, s’il a dû se battre contre Michel Aubin pour remporter son siège en 2017, Normand Teasdale n’a eu à convaincre personne pour se faire réélire cette fois. Il devra toutefois avoir les nerfs solides pour son prochain mandat, notamment avec le quartier Lumicité, sur le bord de l’autoroute 20, qui semble vouloir faire de plus en plus de mécontents. À suivre.

Et à Saint-Antoine, Jonathan Chalifoux saisit la mairie sans combattre. Si je regarde de loin, la Municipalité semble bien tranquille et les conflits importants peu nombreux. Mais c’est peut-être un peu trop tranquille. La Municipalité gagnerait à un peu plus de… vitalité. Et aussi, peut-être que l’on pourra combler de façon un peu plus permanente la direction générale. Le fauteuil du poste a semblé être surtout utilisé pour une partie de chaise musicale tellement il a vu passer de directeurs dans les dernières années.

Dans le reste de la région, les candidats sont maintenant tous connus. Nous garderons un œil très intéressé sur Otterburn Park, où deux visions presque aux antipodes s’affronteront pour les différents sièges et, notamment, l’avenir du quartier Le Patriote.

Mais c’est à Belœil et à Mont-Saint-Hilaire que la lutte sera chaude, avec respectivement six et cinq candidats à la mairie, avec et sans équipe. J’ai une seule crainte ici : le faible taux de participation. Il y a quatre ans, seulement 44,1 % des électeurs se sont déplacés aux urnes à Belœil, et seulement 46,3 % à Mont-Saint-Hilaire. C’est trop peu.

Et pourtant, ces deux villes sont à une croisée importante de leur développement et le choix des élus sera crucial, à mon humble avis. Surtout en matière de développement du territoire, l’enjeu de ces élections. Ces deux villes grandissent et se développent à un rythme effréné et, plus que jamais, il est important de se demander à qui nous voulons laisser le volant. Ça sera mon seul souhait ici; que les électeurs se prononcent.

Bonne campagne!

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