4 janvier 2018 - 09:32
Mazda CX-9 : comme le chariot du père Noël
Par: Marc Bouchard

Photo Mazda Canada

L’histoire que vous allez lire est vraie. Mais en raison de la délicatesse de la situation, de la confidentialité des organisations et des personnes concernées, vous ne verrez ni photos, ni noms officiels. Seulement un essai un peu particulier, mené au volant du tout nouveau Mazda CX-9, et qui a permis de jouer au père Noël.

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Petite mise en contexte : Chérie et quelques-unes de ses collègues ont été sollicitées par leur employeur pour contribuer à la distribution des paniers de Noël. Plusieurs familles, réparties sur un vaste territoire et choisies par un organisme dûment accrédité, attendaient leur visite, à quelques jours de la fête de Noël.
Pas question de décevoir personne. Mais pas question non plus de faire des va-et-vient incessants entre le centre de distribution des paniers et les familles concernées. La distribution aurait pris plus que la journée. La solution : mettre à profit la capacité de charge du Mazda CX-9.
Ici, je l’avoue, c’est Chérie qui a pris le volant puisque je n’étais pas invité. Ensemble, elle et ses collègues ont placé à l’intérieur du grand multisegment quelque 30 sacs d’épicerie recyclables pleins à ras bord de denrées, plus une dizaine de sacs de pommes de terre qui n’y entraient pas. Tout cela, en laissant suffisamment de place pour les instruments de cuisson aussi fournis et pour les trois petits lutins, incluant le conducteur, qui se chargeaient de la distribution.
Et personne, je dis bien personne, n’a trouvé à redire. La cargaison a pris place sans difficultés et sans besoin de faire appel aux talents de casse-tête de personne. La randonnée s’est effectuée en un temps record et, au milieu de l’après-midi, malgré une chaussée glissante et une visibilité parfois ordinaire, les paniers avaient tous trouvé preneur, et nos lutins profitaient d’un repos bien mérité.
Voilà comment on a transformé un Mazda CX-9 en chariot du père Noël, le temps d’une journée.

Agréable même l’hiver

Le Mazda CX-9 est le plus imposant des multisegments de la famille du constructeur japonais. On peut y loger sept passagers (même si les deux derniers souffriront un peu de l’exiguïté de la place) et apporter un peu de bagages. Si peu cependant puisque, lorsque les banquettes sont toutes occupées, l’espace restant n’est pas si imposant.
En revanche, les occupants avant n’auront aucune difficulté à se glisser à bord, dans un habitacle où le luxe est plus présent que jamais. Il est vrai que je conduisais la version Signature (dont le prix de départ est tout de même de 50 000 $) qui propose de véritables boiseries, des cuirs de qualité et un environnement plus sophistiqué. Mais au-delà de cette prétention, l’espace est abondant, le système multimédia toujours un peu plus lent que la moyenne, mais somme toute facile à comprendre, et les sièges offrent un bon support.
J’avoue avoir particulièrement apprécié la traction intégrale qui s’est avérée plus efficace que prévu. Après tout, le CX-9 est le véhicule qui m’a permis de traverser la totalité de la période des Fêtes, avec ses chutes de neige inhabituelles et ses froids sibériens surprenants. Sur la route cependant, le véhicule a tout traversé, conservant le dynamisme de la direction qui le distingue de ses rivaux dans la catégorie.
Il me faut tout de même admettre que le moteur 2,5 litres turbo de 227 chevaux (ce qui est quand même plus que le père Noel sur son traîneau…) semblait étrangement hésitant au moment des accélérations les plus vives et qu’il m’a fallu faire appel au mode sport pour en tirer le maximum.
Ce qui a surtout plu aux membres de la famille, qui ont partagé la plupart des randonnées avec nous, c’est le confort. Jamais le moindre soupçon de rechignage de la part de Fiston et de sa propre chérie assis derrière et profitant du paysage. Ils ont même plutôt apprécié l’insonorisation du véhicule, qui nous permettait d’entretenir avec eux de véritables conversations sans devoir hausser le ton.
Quant à l’économie de carburant, difficile de l’évaluer. Le chauffage (particulièrement efficace, tout comme le volant chauffant que j’ai beaucoup apprécié) étant à fond depuis la mi-décembre, il est impossible de savoir ce que le véhicule donnera dans des conditions plus normales. Mazda annonce 10,4 litres aux 100 km en mode combiné, ce qui pourrait bien être proche de la réalité, même si ma réalité oscillait plus aux alentours de 14, dégivrage oblige.
Spacieux, confortable et dynamique, le Mazda CX-9 n’a rien à envier à personne. Même le père Noël a pensé le réserver pour l’an prochain!

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