31 janvier 2020 - 18:38
Marilou Duvernay-Tardif gagne en confiance
Par: Denis Bélanger

Marilou Duvernay-Tardif lors des derniers championnats du monde U-23. Photo gracieuseté

La pause des fêtes a été des plus salutaires pour la spécialiste de l’aviron Marilou Duvernay-Tardif. Partie loin de la maison en Colombie-Britannique depuis octobre pour participer au camp préolympique, la rameuse de Saint-Jean-Baptiste a pu se ressourcer et retrouver les gens qu’elle aime à Noël. Une recharge d’énergie qui lui a permis de constater qu’elle est plus proche qu’elle le croyait au départ de réaliser son rêve olympique dès cet été.

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Duvernay-Tardif admet qu’elle a eu de la difficulté à s’adapter au volume d’entraînement assez coriace. « Je ne voyais pas les gains que je faisais à l’entraînement, car j’étais tellement fatiguée et je n’arrivais pas à me centrer. Nous avons eu sept jours de congés aux fêtes et j’ai pu retourner chez moi. »

Au retour de la pause des fêtes, l’athlète de 21 ans a pu finalement constater ses énormes progrès à l’occasion des sélections pour l’embarcation de double. En plus de Marilou, trois autres athlètes étaient en lice : Andrea Proske et Gabrielle Smith, qui s’étaient qualifiées en duo pour le Canada aux Jeux de Tokyo aux derniers championnats du monde, ainsi que Jessica Sevick.

« Les deux meilleures représenteront le Canada en double. Ça dure trois heures, une fois rendue à l’autre bout au quai, tu changes de bateau. C’était exigeant alors qu’il ventait. J’ai finalement terminé au terme de ces sélections à trois secondes d’Andrea. J’étais pas mal plus proche que je pensais. J’ai finalement fait des gains importants. Je suis contente, on va continuer de s’entraîner et refaire des sélections. »
La prochaine séance de sélection doit avoir lieu au début février.

Sa meilleure chance
L’embarcation de double demeure la meilleure option de Marilou pour participer aux Jeux olympiques même si plusieurs bateaux canadiens ont été qualifiés. « Il y a déjà des embarcations qui sont décidées. Il y a aussi le 4 et le 8, mais les courses ne se font qu’à une rame au lieu de deux. Je n’en ai pas fait beaucoup jusqu’à maintenant dans mon cheminement. »

La jeune femme a toujours modéré ses attentes, sachant qu’elle est encore jeune comparativement aux autres. Au départ, elle avait toujours visé les Jeux de 2024, mais l’invitation au camp préolympique cet automne a été une belle surprise. Si elle ne se taille pas une place sur l’équipe olympique cette année, d’autres opportunités intéressantes peuvent s’offrir à elle. « Il y a les championnats du monde U-23. Les athlètes non sélectionnés peuvent être aussi invités à une coupe du monde pour prendre de l’expérience. »

Le camp préolympique se termine officiellement le 28 mars. Les compétitions d’aviron se dérouleront du 24 au 31 juillet à la première des Jeux. La finale du double est prévue pour le 29 juillet.

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