7 juin 2018 - 16:52
Une offre incomplète pour les camps de jour
L’impasse avant le début des classes
Par: Denis Bélanger

Plusieurs camps de jour municipaux prennent fin le 17 août alors que l’école ne recommence que le 30. Photo: Pixabay

Pour plusieurs parents, planifier les vacances d’été est un véritable casse-tête, puisque les camps de jour municipaux ne couvrent pas l’ensemble du congé scolaire des enfants.

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Belœil et à McMasterville, les camps de jour municipaux commencent après le congé de la fête nationale et se terminent le vendredi 17 août. Mais la rentrée des classes de la Commission scolaire des Patriotes (CSP) s’effectue le jeudi 30 août. À Otterburn Park, la municipalité offre une semaine complémentaire jusqu’au 24 août, mais les places sont limitées. À Mont-Saint-Hilaire, le camp de jour «À mon gré» couvre la période du 2 juillet jusqu’au 17 août, puisque ce sont ces semaines qui sont disponibles dans locaux de la Polyvalente Ozias-Leduc. La Ville offre néanmoins des camps spécialisés plus dispendieux à d’autres endroits, notamment du 26 au 29 juin et du 20 au 24 août. Mont-Saint-Hilaire offre ainsi une semaine de plus de camps de jour que l’an dernier.

La date de fermeture des camps de jour coïncide avec la rentrée au cégep d’une bonne partie du personnel de camp de jour. «Il faut comprendre aussi qu’il y a l’accessibilité aux locaux scolaires: les professionnels entrent dans les écoles à compter du 20 août. C’est comme ça depuis 2016; avant, ça se terminait plus tôt, explique la porte-parole de la municipalité de Belœil, Caroline Nguyen Minh. Une chose est certaine, c’est que nous n’avons ni le personnel étudiant disponible ni les locaux pour pouvoir prolonger l’offre.»

D’autres options
Plusieurs organismes ou entreprises privées offrent aussi des camps de jour, mais la facture peut s’avérer plus onéreuse. C’est pour cette raison que depuis l’été dernier, la Maison de la Famille de la Vallée du Richelieu, qui dessert 12 municipalités, offrira des camps de jours à partir du 20 août jusqu’au retour des classes. La capacité d’accueil est toutefois de 20 enfants par jour. Des places ont déjà été réservées, mais une quinzaine d’autres sont encore disponibles.
«Nous voulons être une offre complémentaire, rapporte la coordonnatrice des services aux familles, Julie Gagnon. Nous n’avons pas les ressources de toute façon pour faire un camp à la grandeur de l’été. Je suis bien au fait de la réalité des familles et de l’offre insuffisante des camps de jour, ayant travaillé pendant des années à un gros camp en Estrie.»

Des solutions
Pour certains parents, la solution première est d’appeler à la rescousse les grands-parents. D’autres prennent leurs vacances à la fin août, quand c’est possible. La problématique liée aux camps de jour donne toutefois aussi des maux de tête aux patrons des parents. «C’est un énorme casse-tête pour les employeurs également puisque plusieurs employés veulent prendre des congés pendant cette période», fait remarquer la lectrice Valérie Marcoux.

 

Réactions des internautes

«Je prends mes vacances à ce temps-là, ce qui fait que mes enfants ont leurs vacances fin août aussi. Après la routine de l’école, c’est la routine des camps de jour; et ils reviendront aussi fatigués en septembre.»
Isabelle Gallant

«Complètement ridicule, une moitié de service.»
Patrick Bisson

«Un vrai casse-tête pour plusieurs parents. Je ne sais pas encore ce qu’on va faire.»
Maryse Leblanc

«Je garde les enfants des autres.»
Marie-Ève Bilodeau

«Moi, je les ai envoyés pendant une semaine en camp de jour. Une belle expérience et un pur moment de repos avant la rentrée.»
‪Mylene Gadbois

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