28 juin 2018 - 14:40
Les terrains de soccer utilisés à flots
Par: Denis Bélanger

La saison de soccer du CSVR est commencé depuis plusieurs semaines déjà. Photo: Archives

La saison 2018 du ballon rond bat son plein. Le Club de soccer de la Vallée-du-Richelieu (CSVR) a lancé les activités estivales de la classe locale en mai et le tout culminera par une grande fête de fin de saison le 18 août.

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Desservant les villes de Belœil, Mont-Saint-Hilaire, McMasterville, Otterburn Park et Saint-Mathieu-de-Belœil, le CSVR dispose de 150 équipes allant de 4 ans à senior, masculin et féminin.

«La clientèle totale représente cette année 1070 joueurs. Pour la classe locale, ce n’est qu’un soir par semaine, avance le directeur technique du CSVR, Thierry Zummo-Pattiniez. Nous sommes encore chanceux de pouvoir compter cette année sur des partenaires importantes qui nous permettent de maximiser les ressources et qui aident au rayonnement du sport et des jeunes dans la région.»

S’ajoute à la clientèle locale le secteur compétitif. Cette année, le CSVR aligne 26 équipes de compétition, allant de U9 à Senior.

Besoin d’infrastructures
Le CSVR dispose d’une vingtaine de terrains répartis dans les cinq municipalités qu’il dessert. Thierry Zummo-Pattiniez reconnaît que le club aura besoin de terrains pour certaines catégories. «Il va y avoir une problématique dans le soccer à 9, entre autres. Les terrains n’ont pas été réfléchis. Certaines entités ne nous ont pas consultés pour les dimensions des surfaces de jeux.»

Thierry Zummo-Pattiniez ne cache pas non plus son souhait de voir un jour s’ouvrir dans la vallée du Richelieu un complexe de soccer intérieur. Les équipes compétitives du CSVR utilisent déjà les installations du Complexe BMO de Saint-Hyacinthe plusieurs soir par semaine l’hiver. C’est avec grand enthousiasme qu’il a appris l’automne dernier que les maires de Belœil et Mont-Saint-Hilaire voulaient tâter le pouls auprès de leur collègue de la MRC de la Vallée-du-Richelieu pour la construction d’une infrastructure sportive régionale. Le directeur technique suivra de près toutes les tractations entourant ce dossier.

Terrains toxiques?
Un vent d’inquiétude a soufflé en France l’hiver dernier quant aux terrains synthétiques. Un reportage mentionnait que les billes noires des terrains synthétiques contiendraient de nombreuses substances toxiques potentiellement cancérigènes. La nouvelle s’est rendue jusque dans la Vallée-du-Richelieu, mais à petit échelle. Un lecteur a bien envoyé le lien de l’étude au journal pour que des vérifications soient faites et un citoyen a soulevé le sujet au conseil municipal de Mont-Saint-Hilaire. Mais aucun parent de joueurs du CSVR n’a abordé la question auprès du club.

La Ville de Mont-Saint-Hilaire, qui dispose d’un seul terrain synthétique, à l’école secondaire Ozias-Leduc, ne se montre pas inquiète de cette situation, d’autant plus qu’il n’y pas de projet à court terme d’avoir un autre terrain synthétique. «Dans cette perspective nous nous en tenons à l’opinion émise par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), un organisme national et neutre dans ce dossier. Si un danger quelconque et des recommandations nous étaient communiqués par l’INSPQ à cet effet, nous en tiendrions assurément compte», souligne la porte-parole Isabelle Marnier.

La Ville de Belœil n’est pas inquiète non plus, mais assure suivre le dossier de près. La municipalité est d’ailleurs dans l’entente d’une subvention pour remplacer le revêtement de son terrain synthétique au parc Lorne-Worsley. «L’utilisation de notre terrain n’est pas la même que ceux évoqués dans les exemples des reportages. La problématique est davantage reliée aux gardiens de but de soccer qui évoluent dans des catégories élites et qui jouent des dizaines d’heures par semaine (nous n’avons pas ce niveau chez nous). L’usage du terrain synthétique est en grande majorité pour la pratique du football», déclare de son côté la porte-parole de Beloeil, Caroline Nguyen Minh.

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