Au moment de mettre sous presse, l’enquête n’était pas encore terminée. « À ce stade-ci, on ne peut dire s’il y aura accusation ou non. À la suite des informations préliminaires que nous avons reçues, on a jugé qu’il y avait lieu de faire certaines vérifications », explique le porte-parole de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent, le sergent Jean-Luc Tremblay.
Ce dernier confirme que les enquêteurs doivent vérifier s’il y a eu défi où encore si la consommation de substances s’est faite de façon volontaire. « Il faut aussi vérifier quelles substances ont été absorbées et comment elles ont été obtenues. »
De son côté, la direction de Polybel a mis en branle son comité d’urgence dès qu’elle a été mise au fait de la situation. La Commission scolaire des Patriotes a même envoyé sur place une ressource le lendemain de l’événement pour donner un coup de main au personnel de l’école.
« Les parents des élèves concernés par le groupe ont aussi été informés, renchérit la directrice Annie Larouche, qui estime que tout est maintenant revenu à la normale. Le lendemain, toute la journée, nos gens étaient sur le terrain pour s’assurer que tout se déroulait bien et être à la disposition de ceux qui avaient besoin d’information ou d’être rassurés. Ça c’est bien passé malgré tout. Les élèves se sentent rassurés quand il y a beaucoup de personnes sur le terrain. »