6 avril 2018 - 11:08
Grève de transporteurs scolaires
Mise à jour: changement de date pour une journée de grève
Par: Vincent Guilbault
Archives: YannCanno.com

Deux journées de grève des transporteurs scolaires sont prévues d’ici la fin du mois. Les entreprises Autobus Bruno-É. Grisé Transport et Autobus Rive-Sud, qui desservent plusieurs écoles de la Commission scolaire des Patriotes (CSP), ont reçu un avis de grève de leurs employés.

Publicité
Activer le son

Dans le cas d’Autobus Bruno-É. Grisé Transport, une journée de grève est prévue le 17 avril. Cette grève touche les écoles de la Mosaïque, Jolivent, le Petit-Bonheur et le Collège Saint-Hilaire. Selon les parcours, elle touche aussi le CFR Richelieu, l’École d’Éducation internationale et les écoles secondaires Ozias-Leduc et Polybel.
Après avoir prévu une grève indéterminée, les employés d’Autobus Rive-Sud ont finalement prévu une journée de grève le 23 avril prochain. Dans la région, cette grève touche les élèves les écoles Aux-Quatre-Vents, l’École d’éducation internationale (selon les parcours), le CFR Richelieu (selon les parcours) et en partie les écoles secondaires Ozias-Leduc et Polybel.
La liste complète des écoles et des parcours est disponible en ligne au csp.ca.
Selon la CSP, il est possible que certains parcours soient touchés seulement le matin ou le soir. La CSP ne pourra pas offrir de transport pour les élèves touchés. Les parents devront donc assurer le transport de leur enfant pendant la durée du conflit.
Si les transporteurs s’entendent avec leurs employés pendant ou avant le début de la grève, et que celle-ci est annulée, la CSP communiquera avec les parents et les élèves adultes et diffusera l’information sur le site csp.ca.

Conditions salariales
Mario Dolan, président du syndicat local chez BE Grisé Transport, souligne que les conducteurs d’autobus scolaire gagnent souvent moins de 20 000 $ par année. «Il faut reconnaître notre travail à sa juste valeur. La relève se fait rare, il faut rendre notre métier attrayant.»
Selon Jean Labelle, conseiller au Syndicat québécois des employées et des employés de service, affilié à la FTQ, les offres patronales «ne sont pas à la hauteur. Elles se situent sous l’indice des prix à la consommation […]».

image