16 octobre 2015 - 00:00
Les nageurs pourront aller à Saint-Hyacinthe
Par: Karine Guillet
La piscine de Pôlybel est fermée depuis juin 2015.

La piscine de Pôlybel est fermée depuis juin 2015.

ACTIVITÉS SPORTIVES. Les nageurs de Belœil pourront se baigner dès le début de l’année dans une piscine publique. La municipalité a confirmé qu’elle vient de conclure une entente avec Saint-Hyacinthe.

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Les Belœillois auront accès à toute la programmation de la piscine de Saint-Hyacinthe au tarif résident. Belœil remboursera également les citoyens qui s’inscriront à la carte Accès-Loisirs (dont le coût est de 60$), puisque cette carte est nécessaire afin de faire profiter les citoyens du meilleur tarif.

La Ville va de l’avant

Le conseil municipal a par ailleurs donné le feu vert à l’emprunt de 16 M$ dans le cadre de la réalisation du projet de son futur Centre aquatique. La  grande majorité des avis reçus reconnaissaient que la Ville a besoin d’une piscine intérieure.

La tenue du registre s’effectuera à la maison Villebon, durant la journée du 20 octobre, en raison des travaux qui rendent présentement difficile l’accès à la mairie.

Avis partagés

Selon les résultats dévoilés par la Ville de Beloeil, 54 résidents ont fait parvenir leur avis, dont 52 avis concernaient directement le projet de piscine.   62% des avis étaient favorables au projet dans sa forme telle quelle tandis que près de 25% se sont dit pour la construction d’une piscine, mais contre le projet dans sa forme actuelle alors que 11% étaient opposés à la construction d’une piscine.

Des citoyens ont questionné le choix d’un vestiaire mixte,  la profondeur du bassin, l’efficacité énergétique, la possibilité de construire un mur pour séparer les deux bassins ainsi que le type de traitement de l’eau utilisé. Ces avis seront d’ailleurs pris en compte par la Ville quand elle sera rendue à la rédaction du cahier de charge pour la construction de la piscine.

Du côté des opposants, les raison citées incluent le risque financier, la trop grande envergure du projet et un désir de retourner à un accord avec la commission scolaire. Selon le porte-parole de la ville, Louis-Jacques Pineault,  c’est toutefois l’emplacement de la piscine que plusieurs jugent inadéquat, qui a fait le plus jaser.

 La Ville a réitéré que l’emplacement choisi était «le plus optimal», qu’une association avec la commission scolaire n’était pas possible, qu’il n’était pas avantageux de restreindre le projet que le risque financier est calculé.

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