6 octobre 2015 - 00:00
Les frères Jourdain, deux combattants à surveiller
Par: Denis Bélanger
Charles et Louis Jourdain devront patienter avant de se battre.

Charles et Louis Jourdain devront patienter avant de se battre.

Les combattants belœillois Charles et Louis Jourdain feront leur début professionnel en sol québécois le 27 novembre à la TOHU de Montréal dans le cadre du tout premier gala S-1 Fighting, nouvelle organisation de Thaiboxing fondée par Stéphane Patry, figure bien connue des arts martiaux mixtes dans la province et ancien gérant de Georges St-Pierre.

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C’est une opportunité en or pour les deux jeunes hommes ayant signé un contrat de cinq combats avec S-1 Fighting. De plus, tous les galas devraient être diffusés sur les ondes de RDS. «Enfin, il y a une importante organisation ici de <I>striking<I>. Maintenant, c’est ça qui risque d’être ma branche», dit Charle,s qui célébrera le soir du gala son 20e anniversaire.

«S-1 va me permettre d’aller chercher plus d’expérience. Avec un gars comme Patry, ça peut nous amener loin», ajoute de son côté Louis, 18 ans, qui ne cache pas son intention de percer les grandes ligues des arts martiaux mixtes comme Bellator ou la célèbre Ultimate Fighting Championship (UFC).

L’identité de leurs adversaires sera connue un peu plus tard, mais on nous a confié que les combattants proviendront de l’Ontario.

Deux caractères différents

S’ils partagent la même passion, les deux frères ont un profil bien différent l’un de l’autre. Charles est plutôt le tigre qui rugit, reconnu notamment dans l’arène pour sa force de frappe.

«Quand on a commencé à s’entraîner, on voulait se battre immédiatement. Nos entraîneurs de l’époque nous ont fait attendre un an et demi avant de le faire. Ça a été salutaire, je me suis rendu compte que je faisais ça pour les mauvaises raisons. Je  voulais le faire pour pouvoir me battre. Par la suite, j’ai compris que ça ne servait à rien de se battre à l’extérieur du ring», confie Charles, qui a eu l’occasion de disputer deux combats professionnels en Thaïlande l’hiver dernier.

L’aîné des deux frères ajoute que ce récent voyage lui aura permis de gagner davantage en maturité. «Avant, je voulais aussi me battre pour les autres et me donner en spectacle. Maintenant, je me bats pour moi-même.»

Louis est plutôt le lion tranquille et sérieux. Il peut «avoir ses adversaires à l’usure» grâce à sa technique. «Quand j’ai commencé, j’étais plus petit et je n’avais pas le choix d’avoir la technique de mon côté. Au secondaire, j’ai toujours gardé un rythme de vie approprié à l’entraînement en ne buvant et ne fumant pas, alors que plusieurs autour de moi le faisaient.

 

Possibilité pour Felix Pelletier  

Un autre combattant de la région, Félix Pelletier, qui s’entraine à l’Académie IMPAK MMA de Saint-Mathieu-de-Belœil, pourrait joindre les rangs de S-1 Fighting. L’organisation a confirmé que des discussions ont lieu, mais que ce n’était pas encore ficelé.  

 

Thaiboxing 101

Il s’agit d’une discipline où l’action se passe uniquement debout comme à la boxe, mais qui inclut aussi tous les coups déjà̀ permis en arts martiaux mixtes (coups de pieds, coups de coudes, coups de genoux, techniques de pivots etc.). Les athlètes portent des gants de boxe au lieu des petits gants de 4 onces provenant des arts martiaux mixtes et  ont droit à un compte de huit s’ils se retrouvent en mauvaise posture. Les combattants ne peuvent être frappés lorsqu’ils sont au sol, et évidemment, il n’y a aucune possibilité́ d’étranglement ou de prise de soumission.

 

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