11 juillet 2018 - 10:40
Les accidents d’autobus scolaires peu fréquents
Par: Denis Bélanger

Cet autobus est entré en collision avec un véhicule aux abords de l’autoroute Jean-Lesage le 2 mai dernier. Photo: Denis Bélanger

Pour le calendrier scolaire 2017-2018, les autobus desservant le territoire de la Commission scolaire des Patriotes (CSP) ont été impliqués dans une dizaine d’accidents, dont seulement deux qui ont causé des blessés.

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Un de ces accidents est survenu le 2 mai à Sainte-Julie aux abords de la 20 et à la limite de Saint-Mathieu-de-Belœil. Un véhicule sortant de l’entrée d’une entreprise de transport est entré en collision avec un autobus scolaire. Le véhicule avait surpris le chauffeur alors que la voie inverse était embouteillée. Seulement un élève avait été blessé.

L’autre s’est produit le 7 février, lorsqu’une importante tempête de neige s’était abattue sur la région métropolitaine et avait entraîné la fermeture de plusieurs voies de circulation. C’est cette journée-là qu’est également survenu à Mont-Saint-Hilaire un carambolage monstre qui a causé le décès d’un homme. L’accident d’autobus s’était produit dans le rang des 30 entre la route de Rougemont et la limite de Marieville. Selon le rapport d’accident, le rang n’était pas déblayé et le véhicule s’était retrouvé dans le fossé. Seulement deux personnes avaient été blessées.

La CSP a reçu 16 rapports d’accidents des transporteurs pour le présent calendrier scolaire, qui ne concernent pas tous des collisions. Un autobus à Saint-Basile-le-Grand a notamment frappé et brisé son miroir en croisant une remorqueuse. Sept accidents ont causé des dommages aux autobus impliqués et 10 sont survenus dans des conditions météorologiques défavorables.

Au précédent calendrier scolaire, la Commission scolaire avait reçu 15 rapports d’accident, mais 5 d’entre eux avaient fait des blessés. En 2015-2106, on a relevé 14 accidents, dont deux avec des blessés.

Plan
Pour chaque accident, la CSP a des mesures précises pour gérer la situation. «La priorité numéro 1 est d’assurer la sécurité des élèves, explique la porte-parole Maryse St-Arnaud. Nous communiquons d’abord avec la police. Si nécessaire, le transporteur envoie un nouvel autobus sur les lieux pour poursuivre le transport des élèves. Après, nous communiquons avec les parents pour les informer de l’évènement et répondons aux questions qu’ils pourraient avoir sur ce sujet», explique la porte-parole Maryse St-Arnaud.
Devant les statistiques d’accident, la CSP tient à préciser que près de 21 000 élèves sont transportés quotidiennement et que des autobus scolaires ainsi que des berlines sillonnent tous les jours près de 36 000 kilomètres de route sur un territoire d’une étendue de 1036,93 km2.

Rappelons qu’en vertu des règles édictées par la Société d’assurance automobile du Québec, les transporteurs scolaires, qui sont reconnus comme des véhicules lourds, doivent faire l’entretien mécanique des véhicules aux 6 mois et une inspection aux 6 à 12 mois.

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