21 novembre 2019 - 18:55
Saint-Mathieu-de-Belœil
Le viaduc du chemin du Ruisseau Nord devrait être reconstruit en 2020
Par: Sarah-Eve Charland

La reconstruction du viaduc devrait se réaliser à l’été 2020. Photothèque | L’Œil Régional ©

Le viaduc du chemin du Ruisseau Nord, qui surplombe l’autoroute 20, à Saint-Mathieu-de-Belœil, pourrait bien être reconstruit à l’été 2020 si tout va bien.

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Le ministère des Transports du Québec (MTQ) a terminé son processus de préparation. Il a préparé et attribué les mandats de conception (2017), a effectué des études géotechniques (2018), a déplacé les services publics (automne 2019) et a préparé les plans et devis finaux (automne 2019).

Maintenant que ces étapes ont été franchies, le MTQ devrait lancer l’appel d’offres à l’hiver 2020 pour effectuer les travaux en été. Cet échéancier est tributaire des résultats des appels d’offres. Le montant estimé à la réalisation de cette construction ne peut pas être dévoilé à ce jour afin de ne pas influencer le processus d’appel d’offres. L’échéancier sera précisé lorsque le contrat sera donné à un entrepreneur.

Démolition

Le MTQ dispose d’un programme pour détecter au plus tôt les défauts qui affectent ses structures. À la suite d’une inspection où des dommages importants à la structure ont été relevés et à la suite d’une évaluation de la capacité portante, il a été recommandé de fermer le pont à toute circulation. Le viaduc, construit en 1965, a donc été fermé à la circulation en avril 2015.

La nature des dommages ne permettait pas des travaux de réparation. Afin d’assurer la sécurité des usagers de la route, le pont a été démoli en octobre la même année.

À l’époque de la fermeture de l’infrastructure, le MTQ mentionnait que la reconstruction serait à l’agenda en 2017. Le MTQ assure que des projets de reconstruction de cette nature peuvent prendre de quatre à six ans.

La fermeture de cet accès a causé de nombreux désagréments, assure le maire de Saint-Mathieu-de-Belœil, Normand Teasdale. « Les citoyens ont dû faire des détours. Ça sépare la municipalité en deux. On a eu à plusieurs reprises ces commentaires. Quand une voie d’accès comme celle-là est tranchée, ça entraîne des désagréments. »

Depuis la démolition, la Municipalité a poursuivi ses représentations auprès du Ministère et du député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, afin d’accélérer le processus, ajoute-t-il. « On n’a pas lâché. » Malgré tout, il ne s’enthousiasme pas encore de l’annonce. « Je demeure assez réaliste. Ce n’est pas la première fois qu’on a des promesses que ça va se réaliser. À ma connaissance, c’est la deuxième fois qu’on a quelque chose d’écrit. Tant que je ne verrai pas les travaux débuter, je ne sabrerai pas le champagne », mentionne-t-il.

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