18 octobre 2018 - 13:31
Mont-Saint-Hilaire
Le quart de la chaussée à réparer
Par: Denis Bélanger

La rue Campbell faisait partie des rues à prioriser. Les travaux ont été effectués cette année. Photo: Archives

Un peu plus du quart de la longueur du réseau routier de Mont-Saint-Hilaire nécessite une intervention immédiate, selon un rapport d’expert rédigé par CIMA +. La municipalité a toutefois déjà mis de l’avant certaines recommandations.

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Le rapport d’intervention pour le renouvellement des conduites d’eau potable, d’égouts et des chaussées, déposé en avril 2017 et révisé en juillet 2018, indique que le coût des interventions préconisées à court terme s’élève à 12,6 M$ et, à moyen terme, à 6,7 M$. Les chaussées jugées en mauvais ou très mauvais état sont majoritairement des rues locales.

Le rapport indique aussi que des travaux devraient être effectués sur la rue Maricourt, entre Campbell et Radisson, un investissement chiffré à près de 174 750 $, ainsi que sur de La Salle, entre Forest et Marquette, des travaux évalués à 187 371 $. Selon la direction générale de Mont-Saint-Hilaire, la réalisation des travaux dépendra des montants reçus du Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec 2019-2023 (TECQ).

Le document de près de cent pages nommait aussi les rues Campbell et Saint-Pierre ainsi que le boulevard Honorius-Charbonneau comme rues à prioriser. Ces voies de circulation ont toutefois fait récemment l’objet de travaux.

«Normalement, le plan d’intervention aurait dû être soumis pour la fin 2016, et c’est pourquoi il contient ces mentions [de rues déjà faites] pour les rues prioritaires. Même si le plan d’intervention a finalement été soumis en 2017 et révisé en 2018 et que certains des travaux ont été faits, il ne faut pas enlever ces mentions qui faisaient partie de l’analyse des données en 2015-2016», explique le directeur général Daniel Desroches.

Au dépôt du budget 2018, le conseil municipal avait indiqué qu’une expertise sur la qualité des rues réalisée en juillet 2015 révélait que 42 % du réseau routier présentait un niveau mauvais ou très mauvais. C’est ainsi que le conseil municipal a décidé d’instaurer un programme de pavage et un taux d’imposition spécifique pour ces travaux s’élevant annuellement à 1,2 M$. Cette année, dix rues étaient visées par le programme.

Peu d’interventions pour les infrastructures souterraines
Le rapport de CIMA + conclut à première vue que l’état des infrastructures est de bon à tolérable, car des actions immédiates ne sont recommandées que pour 3,7 % des infrastructures d’eau potable, pour 9,4 % des eaux usées et pour 1,8 % des eaux pluviales.

Mais l’état des réseaux d’égouts demeure relativement inconnu en raison du peu d’inspections effectuées en date de 2017. Le rapport recommande d’effectuer des inspections télévisées à raison de 1,9 km par année afin d’obtenir une appréciation fiable de l’état de ces réseaux, minimalement pour les conduites ayant 50 ans et plus à partir d’aujourd’hui et pour les 10 prochaines années.

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