5 septembre 2018 - 15:31
Premier livre pour Michèle Grenier
Le bon côté des Solitudes
Par: Olivier Dénommée
Selon ce qu’a entendu l’auteure, les nouvelles qui ont le plus frappé l’imaginaire sont «L’insecte», «Le vide» et «Solitude». Photo: François Larivière

Selon ce qu’a entendu l’auteure, les nouvelles qui ont le plus frappé l’imaginaire sont «L’insecte», «Le vide» et «Solitude». Photo: François Larivière

Résidente de McMasterville retraitée du milieu de l’enseignement depuis 2013, Michèle Grenier s’est découvert une véritable passion pour l’écriture ces dernières années. Le succès qu’elle a connu avec ses brèves histoires dans le concours Des nouvelles de Gatineau l’a convaincue de publier un recueil de ses meilleures nouvelles. Son thème récurrent: la solitude.

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C’est un peu par hasard que ce thème s’est imposé, reconnaît d’entrée de jeu l’auteure. «J’écrivais et je me rendais compte que la solitude revenait, mais pas juste négativement, il y a aussi des solitudes agréables», note Mme Grenier en entrevue. Cela donne le recueil Solitudes, comprenant 17 nouvelles plus ou moins longues et officiellement publié en mars aux éditions Le Chardon bleu.
Le style d’écriture de Michèle Grenier est décrit comme étant «simple et accessible», mais surtout, il vient du fond d’elle-même. «Dans mes nouvelles, je suis partie de choses intimes, même quand les histoires ne parlent pas de moi! Je suis fière d’avoir réussi à parler au cœur de certaines personnes», mentionne l’auteure. Elle y aborde des sujets parfois difficiles, mais presque toutes les nouvelles ont un bon côté, assure-t-elle. «Il y a toujours une leçon qu’on retient. En fin de compte, on grandit, même dans l’histoire où je parle de la mort de ma mère», estime Mme Grenier.
Le recueil est en vente depuis déjà quelques mois, mais il sera nouvellement possible de se le procurer au Buropro Citation de Belœil.

Des histoires à poursuivre
Michèle Grenier aime écrire des nouvelles, mais elle considère que certaines histoires auraient pu aller plus loin. C’est notamment le cas de «Solitude», cette longue nouvelle en deuxième partie qui relate l’histoire d’Évelyne, un personnage qui a beaucoup habité l’auteure. «J’ai déjà écrit la fin de son histoire, et j’aimerais en poursuivre une autre, celle de l’immigrant après qu’il soit retourné dans son pays», mentionne-t-elle. L’écriture se poursuit donc pour la McMastervilloise qui admet avoir bien de la difficulté à arrêter!

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