21 octobre 2015 - 00:00
Le «Blue Monday»
Par: Denis Bélanger
Je suis un infidèle

Je suis un infidèle

Mes parents ne sont peut-être pas les meilleurs raconteurs au monde, ils ont néanmoins réussi à bien me rapporter le célèbre «Blue Monday», événement important dans l’histoire des Expos survenu le 19 octobre 1981. C’était évidemment un lundi et votre humble serviteur ne respirait l’air de cette belle planète que depuis un mois exactement.

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RDS a produit un excellent documentaire sur le sujet. J’ai appris plusieurs choses, mais mes parents m’avaient raconté l’essentiel. Je savais que le dénouement était crève-cœur et les circonstances un peu inhabituelles.

1981, c’est la seule année où les Expos ont participé aux séries éliminatoires. En série de championnats de la Ligue nationale, les Expos affrontaient à Montréal dans le match décisif les Dodgers de Los Angeles.

Le coup de circuit victorieux a été frappé par Rick Monday, des Dodgers, en 9e manche. Ce n’est pas une blague.  «C’est Steve Rodgers, notre meilleur lanceur partant qui en relève a accordé le circuit», m’a dit ma maman sur un ton amer.

Les dieux du baseball étaient peut-être dans le coup depuis un bon moment. Ce que j’ai su quelques années après avoir écouté le récit initial de mes parents est que la dernière partie avait été reportée au lundi en raison de la pluie. Si Rick Monday frappe ce circuit un dimanche, on n’a pas la même histoire et tout le folklore qui accompagne cet événement. Les Dodgers ont remporté le match 2  à 1 et ont gagné les Séries mondiales par la suite.

Cela dit, il ne reste plus que cinq jours de la semaine qui n’ont pas leur événement sportif québécois. On aussi la bataille du Vendredi saint. Mardi, mercredi, jeudi, samedi et dimanche sont toujours libres.

Ce qui est toutefois drôle, c’est que lundi à l’occasion du 34e anniversaire du «Blue Monday», au Canada entier, c’était plutôt le «Red Monday» sur le plan politique!

Vous voulez savoir autre chose? J’ai déjà été un fan des Dodgers plus jeune! J’étais d’ailleurs en colère, quand Denis Martinez avait réussi son match parfait contre mes Dodgers. Curieusement, Gary Carter jouait pour Los Angeles cette année-là et est revenu au bercail l’année suivante.

Lemieux-Golovkin

Je serai bref. Comme plusieurs, dès le premier round, quand j’ai vu GGG établir sa distance et appliquer son jab, j’ai su que la soirée serait longue pour Lemieux. Je retiens de ce combat que GGG est un maître. Pour Lemieux, je n’ai pas encore revu le combat une deuxième fois, mais j’avais été plus impressionné par Pascal contre Kovalev. À la fin 2015, à la suite des combats de Lemieux contre N’Dam et GGG, nous savons qu’il fait partie du top 10 de la division, mais qu’il n’est pas le premier. La suite nous dira si c’est 2 ou 10, ou entre les deux. Souvenez-vous d’une chose. En décembre 2011, Carl Froch avait été dominé par Andre Ward, qui s’était battu blessé. Le Britannique est redevenu champion par la suite et a même percé le classement du top 10 des meilleurs boxeurs livre pour livre du Ring Magazine.

 

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