21 mars 2018 - 08:53
L’authenticité d’Annie Villeneuve
Par: Maxime Prévost-Durand
Annie Villeneuve sera au Centre culturel de Beloeil le 23 mars pour présenter son plus récent spectacle.
Photo François Larivière

Annie Villeneuve sera au Centre culturel de Beloeil le 23 mars pour présenter son plus récent spectacle. Photo François Larivière

Dans ses spectacles, Annie Villeneuve aime créer un lien avec son public. Elle lui parle, elle raconte la signification de telle ou telle chanson et elle se montre telle qu’elle est : authentique.

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Après avoir participé à la comédie musicale Grease, la chanteuse a lancé son cinquième album en carrière, intitulé 5, puis entamé une nouvelle tournée, dont un arrêt aura lieu au Centre culturel de Beloeil le 23 mars.
« J’avais oublié à quel point c’est bon. Ce que j’aime de mon métier, c’est que je peux faire plein de choses, mais viscéralement, ce qui me fait le plus triper, c’est de faire des spectacles avec mes chansons et d’avoir une intimité par rapport aux gens qui me suivent. De savoir que je connecte avec eux et que je leur fais du bien, ça me fait le plus grand bien en retour », lance-t-elle d’entrée de jeu dans une rencontre avec l’Oeil.
Le côté humain et chaleureux est d’ailleurs bien présent dans ce nouveau spectacle, qu’elle a elle-même produit. « Quand tu prends la peine de te déplacer pour aller voir un artiste, tu ne veux pas seulement faire comme si tu appuyais sur play dans ta voiture ou dans la radio chez toi. Moi, je veux savoir pourquoi cette chanson-là a été écrite, je veux qu’elle me fasse rire, je veux que l’artiste vienne me chercher d’une façon ou d’une autre. »
Entourée de quatre musiciens, Annie Villeneuve proposera plusieurs chansons de son plus récent album, dont « C’est ça la vie », en plus de repasser ses morceaux les plus connus comme « Un ange qui passe » et « Tomber à l’eau ».
Elle se permet aussi un medley de chansons populaires anglophones, mélangeant les derniers succès radiophoniques aux classiques, en plus de présenter un segment comédie musicale qu’elle a elle-même créé. On la voit également derrière le piano ou encore guitare à la main, un instrument qu’elle a appris à jouer spécialement pour le spectacle.
« Je voulais que le spectacle soit honnête, humble et habité », soutient-elle.

15 ans depuis Star Académie
On se souvient évidemment d’Annie Villeneuve pour son passage remarqué jusqu’à la finale féminine de la première édition de Star Académie, en 2003. Quinze ans plus tard, elle se rappelle avec précision comment l’aventure avait commencé.
« C’était le 14 février 2003. On s’est levé à l’hôtel des Gouverneurs de l’Île Charron et tout le monde se rejoignait dans le lobby sans trop savoir qui se trouvait à côté de nous », raconte-t-elle.
« Lors du premier meeting de production, avant de monter dans l’autobus, on nous avait demandé si on savait dans quoi on s’embarquait. Je ne savais pas trop ce que c’était, mais je savais que ça allait être quelque chose de gros. Quand on a mis les pieds dans le studio Mels la première fois, et qu’on a vu l’espèce de fusée [dans le décor], je n’avais rien vu de tel dans ma vie. Tout était nouveau. Tu te lèves un matin et c’est Ginette Reno qui déjeune à côté de toi. C’était irréel. »
Cette opportunité lui a permis de tisser un premier lien avec le public québécois, loin de se douter que cet amour se poursuivrait même 15 ans plus tard. « D’être encore dans le coeur des gens aujourd’hui et d’avoir toujours le goût de faire ce métier, c’est incroyable », conclut-elle.

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