25 octobre 2018 - 09:17
L’ancien bâtiment de Telus à vendre
Par: Denis Bélanger

Le bâtiment anciennement occupé par Telus. Photo: François Larivière

Identifié par certains citoyens comme étant un site plus approprié pour accueillir l’épicerie IGA de la famille Pepin à Mont-Saint-Hilaire, le bâtiment qui abritait jusqu’à cet été des employés de Telus sur la 116 est maintenant à vendre depuis quelques semaines.

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La suggestion de déménager le IGA à l’ancien Telus avait été notamment faite par le président de l’Association des citoyens de Mont-Saint-Hilaire, Pierre Nault. Elle a aussi été lancée durant la soirée de consultation du projet de développement de la rue Saint-Georges, qui est centrée sur l’aménagement dans le secteur du Marché Pepin. L’un des deux courtiers immobiliers de Sutton affecté à la vente et location de la construction, Rémy Blais, abonde dans le même sens. «Je ne comprends pas pourquoi on n’a pas pensé à mettre l’épicerie à cet endroit. Plusieurs joueurs s’intéressent à la propriété. Le site, je n’aurai pas la chance de le vendre deux fois.»

Situé au 505, boulevard Sir-Wilfrid-Laurier, l’édifice appartient à l’entreprise Charkylco inc., dont le principal actionnaire est l’Hilairemontais Georges Crête. La bâtisse est évaluée à un peu plus de 3 M$ et rapporte à la municipalité un peu plus de 50 000 $ en taxes, selon les informations fournies par le registre foncier de Mont-Saint-Hilaire.

Le règlement de zonage permet notamment les usages de commerce local, commerce artériel, divertissement, restauration et hébergement. Il permet aussi les usages de service gouvernemental et paragouvernmental ainsi que l’exploitation d’équipement sportif et culturel. La Ville peut modifier la réglementation pour ajouter des usages et ainsi permettre l’ajout de nouveaux commerces. Rappelons que le comité consultatif d’urbanisme a recommandé récemment aux élus de permettre au 882, Sir-Wilfrid-Laurier, situé pas très loin de l’ancien bâtiment de Telus, d’ajouter les usages de microbrasserie et de distillerie.

Pas idéal
Plus d’un site avait été envisagé pour le IGA par le promoteur Steve Richard, président d’Odacité, après que son offre d’acheter le centre commercial abritant présentement le marché Pepin de Maint-Saint-Hilaire ait échoué. Outre la rue Saint-Georges, il avait étudié le site de l’ancien Motel Cabines ainsi que le bâtiment comprenant entre autres le Superclub Vidéotron et des bureaux de BBA. Le 505, Sir-Wilfrid-Laurier n’était pas dans le lot. «C’est trop petit pour l’épicerie et la Ville ne me permettrait pas d’installer un IGA à cet endroit. Ce n’est pas idéal avec l’école en arrière», a expliqué M. Richard.

Le directeur de l’aménagement du territoire et de l’environnement de la Ville de Mont-Saint-Hilaire, Bernard Morel, avait même indiqué en tant qu’urbaniste qu’il ne recommanderait pas cet endroit qui n’est pas situé dans le secteur centre-ville. Notons que l’on retrouve tout de même de l’autre côté de cette intersection des bâtiments commerciaux hébergeant entre autres une pharmacie, une banque et une succursale de la SAQ.
Dans un autre ordre d’idée, une rumeur circulait voulant que le maire de Mont-Saint-Hilaire Yves Corriveau convoite l’ancien local de Telus pour y aménager éventuellement l’hôtel de ville. Il a rejeté rapidement cette hypothèse. «Malgré que nous regardons l’avenir de notre hôtel de ville qui est désuet, je ne pense pas que ce bâtiment répondrait à nos besoins. Trop grand, dispendieux, et loin de la tringle municipale», a déclaré M. Corriveau.

Nouveau bureau
Depuis cet été, les employés de Telus qui travaillaient à Mont-Saint-Hilaire profitent d’un nouvel espace de travail situé à Montréal. En plus, l’entreprise n’oblige pas ses salariés à être toujours physiquement au bureau. «Nous sommes toujours à la recherche d’occasions pour optimiser notre empreinte immobilière partout au pays tout en permettant aux membres de notre équipe de profiter d’un style de travail flexible. La nature du travail a changé pour la plupart des secteurs, et aujourd’hui, 70 % des membres de notre équipe choisissent de travailler à partir de leur domicile à temps plein ou partiel», explique Jacinthe Beaulieu, du département des relations médiatiques de Telus.

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