23 novembre 2018 - 14:18
Emprunt de 780 000$ pour le camping
La Ville n’assumera pas la facture seule
Par: Denis Bélanger

Le Camping Laurier. Photo: Archives

Mont-Saint-Hilaire paiera environ la moitié des honoraires reliés à la réalisation d’études et de gestion de projet pour le développement immobilier sur le site de l’ancien camping. Le reste sera assumé par d’autres entreprises.

Publicité
Activer le son

Rappelons que la Ville avait adopté un règlement d’emprunt de 780 000$, remboursable sur une période de cinq ans, pour payer les divers services requis. En vertu d’une entente de partage de coûts, dont L’Œil Régional vient d’obtenir copie via une demande d’accès à l’information, la municipalité s’était notamment engagée à aller en appel d’offres pour toutes les parties impliquées.

Le partage des coûts sera déterminé selon le pourcentage de superficie de terrains du secteur détenu par les parties impliquées. C’est Trigone (Camping Laurier Inc.) qui paiera la plus grosse part du gâteau, soit 45,33% des coûts. La Ville paiera 43,95%. Le 10% restant sera assumé par une compagnie à numéros administrée par Régent Boies et les Habitations Boies détenues par Martin Boies.

Les parties impliquées défraieront plus précisément les coûts du plan d’arpentage du projet, de l’évaluation des terrains et du programme d’acquisition, un plan directeur de développement, d’aménagement et d’architecture ainsi que le plan directeur d’infrastructure et environnement. Ce dernier mandat inclut des études de caractérisation du milieu et un guide de conception. Les contrats de services pour les plans directeurs ne seront pas octroyés avant le mois de décembre. Les appels d’offres à cet effet ont été prolongés jusqu’au 29 novembre.

 

En 2019
Le Camping Laurier a fermé ses portes en 2013 et le site pourrait accueillir ses premières constructions dès 2019 selon les estimations du maire Yves Corriveau. Bien que le secteur ait fait l’objet d’une consultation publique et l’adoption d’un plan particulier d’urbanisme, le projet inquiète le conseiller indépendant Louis Toner, qui avait notamment voté contre l’adoption du règlement d’emprunt. M. Toner déplore le fait que le Plan métropolitain d’aménagement durable (PMAD) entraîne la densification sur la troisième couronne de Montréal et crée 82 centres-villes dans la grande région de Montréal. Il est d’avis que la densité devrait se limiter à Montréal.

image