Belœil croît. Mais où étaient nos élus scolaires au cours des cinq dernières années? Comment se fait-il que l’on réalise seulement en 2019 que Belœil grandit à vitesse grand V et que l’offre d’école n’est plus adéquate? Nous les avons élus pour nous représenter, ils ont échoué et doivent être redevables envers la population.
Lors d’une rencontre d’information le 7 octobre à laquelle près de 100 parents inquiets ont assisté, ils ont tenté sans succès de rassurer les parents en disant qu’une demande d’ajout d’espace serait faite au ministère pour un agrandissement ou une construction de nouvelle école. Le délai serait de trois à quatre années, selon les dires des représentants de la CSP. Est-ce vivable? Avons-nous le luxe de pouvoir attendre 3 à 4 ans? Il existe des solutions, que ce soit des locaux modulables ou bien de revoir le plan de répartition, mais la CSP ne veut pas écouter les parents. Leur décision est prise, et non discutable. Le trône en a décidé ainsi.
On voit et ressent le cynisme de la population envers les institutions scolaires ces derniers temps, particulièrement avec le projet de loi de la CAQ ayant pour objectif d’abolir les commissions scolaires. La situation actuelle semble donner raison à la population : une instance désuète, peu redevable envers la population et insensible aux cris d’alertes des gens qui les ont élus.
Et si nous étions « clients » au lieu de « parents », serions-nous traités de la même façon?
Charles Grégoire-Béliveau, papa de deux petites filles et résident de Belœil