Mme Henry devra revenir devant le juge Marc-Nicolas Foucault au palais de justice de Saint-Hyacinthe le 29 juin prochain.

La femme de 55 ans ne peut fréquenter des casinos ou tout autre endroit où il se trouve des machines de loteries vidéo. Lors de son arrestation, les policiers avaient déclaré que Mme Henry avait dépensé l’argent détourné de ses clients dans ces machines. Il lui est aussi interdit d’avoir en sa possession des documents bancaires, incluant les chèques, ainsi que des cartes de débits et de crédit. Elle n’a pas le droit non plus de manipuler ou d’obtenir sans autorisation des informations personnelles de tiers.

De plus, Louise Henry peut occuper un emploi sous la gouverne de l’une des personnes qui ont accepté de verser un dépôt pour assurer la remise en liberté de l’accusée. Effectivement, deux dames ont versé chacun des montants avec dépôt de 2500 $. S’ajoute à cela pour chacune d’elles un montant de 5000 $ sans dépôt qui sera prélevé sur les biens mobiliers ou immobiliers si jamais Henry ne respecte pas ses conditions.

On a mis du temps dans ce dossier à tenir l’enquête de remise en liberté, car il y a eu trois changements d’avocats de la défense.
Les faits reprochés à l’accusée se sont déroulés entre le 1er octobre 2013 et le 24 janvier 2017. Louise Henry aurait détourné l’argent vers son propre compte avec son entreprise Services comptables affiliés. Mme Henry n’était pas membre de l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec; les victimes ne peuvent bénéficier des recours et des protections permis par l’Ordre.

Parmi les six entreprises flouées, on en retrouve quatre dans le Vieux-Belœil. Pour ces crimes, le Code criminel prévoit une peine maximale de 14 ans d’emprisonnement.