1 avril 2021 - 19:39
Guillaume Brisebois s’acclimate au Rocket
Par: Denis Bélanger

Guillaume Brisebois dans l’uniforme du Rocket de Laval. Photo gracieuseté

Le hockeyeur de Mont-Saint-Hilaire Guillaume Brisebois vit une situation assez inusitée. Toujours membre de l’organigramme des Canucks de Vancouver, le défenseur de 23 ans porte en même temps le chandail du club-école du Canadien de Montréal, le Rocket de Laval. Malgré ses allégeances aux Canucks, Brisebois assure avoir été bien accueilli par l’organisation du Rocket.

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Guillaume Brisebois a souligné à l’organisation qu’il avait besoin de jouer des matchs. Pas moins de 370 jours se sont écoulés entre son dernier match avant la pandémie et son premier avec le Rocket le 15 mars dernier. Le défenseur a participé au camp d’entraînement l’été dernier en vue des séries et faisait partie de l’équipe de réserve des Canucks depuis le début de la saison 2021, mais n’a jamais eu l’occasion d’être nommé sur l’alignement de match. Le Rocket a démontré beaucoup d’intérêt pour l’ancien des Gaulois de Saint-Hyacinthe et il s’est rapporté au club le 13 mars.

Ce drôle de scénario est causé par la COVID-19, qui complique les transactions et les rappels de joueurs. Toute personne entrant au Canada devait passer une quarantaine de deux semaines. (Le gouvernement a accepté récemment de réduire cette période à sept jours pour accommoder les équipes canadiennes, NDLR). Les mesures restrictives ont amené la Ligue nationale de hockey (LNH) et le circuit mineur de la Ligue américaine de hockey (LAH) à former exceptionnellement cette année des divisions exclusivement canadiennes. Cependant, la filiale des Canucks dans la LAH, les Comets d’Utica, est située de l’autre côté de la frontière dans l’État de New York. Il était donc plus facile pour les Canucks de prêter Brisebois au Rocket que de le renvoyer à Utica.

« Ç’a été difficile de ne pas pouvoir jouer alors que j’étais dans l’entourage des Canucks. On sort toutefois grandi d’une expérience comme ça. C’est sûr aussi que la rouille s’est fait sentir à mon retour, le synchronisme n’était pas au point au début. »

Un honneur
Guillaume Brisebois avoue que de porter le chandail d’une équipe associée au Canadien revêt un cachet particulier. « C’est l’équipe de mon enfance. Je suis content d’être ici. C’est une équipe de première classe et ils se sont bien occupés de moi. »

Il est pleinement dévoué présentement à la cause du Rocket. « Mon objectif est de m’améliorer chaque jour et de tout faire pour qu’on gagne des matchs. Il y a un bon groupe de joueurs avec le Rocket. Pour ce qui est de l’entraîneur-chef Joël Bouchard, c’est un gars qui porte attention aux détails. »

L’arrière a aussi vécu une première avec le Rocket dans sa carrière professionnelle, soit de jouer devant des gradins complètement dégarnis de spectateurs. « C’est une chose à laquelle tu dois t’habituer; mais on s’ennuie des fans. Je m’estime quand même chanceux de pouvoir pratiquer le sport que j’aime dans le contexte actuel. » n

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