14 décembre 2016 - 00:00
Gilles Plante louangé par ses pairs
Par: Denis Bélanger
Le maire Gilles Plante, au centre, en compagnie de ses homologues Yves Corriveau et Diane Lavoie.

Le maire Gilles Plante, au centre, en compagnie de ses homologues Yves Corriveau et Diane Lavoie.

Le maire de McMasterville, Gilles Plante, célébrera cette année son 27e Noël en tant qu’élu municipal. Un long parcours politique qui a été souligné par ses pairs dans le cadre du gala Grand Richelois de la Chambre de commerce et de l’industrie Vallée-du-Richelieu (CCIVR).

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C’est le maire de Mont-Saint-Hilaire, Yves Corriveau, qui a eu l’idée de souligner la carrière de Gilles Plante. «C’était en effet un hommage à rendre à une personne de la trempe de M. Plante. Il a œuvré pendant plus d’un quart de siècle à développer et à faire évoluer sa municipalité et sa région, tant à titre de maire que de préfet», souligne la CCIVR.

Yves Corriveau et la mairesse de Beloeil, Diane Lavoie, qui travaille au côté de Gilles Plante depuis des années, ont rendu le discours d’hommage à leur confrère lors de la soirée. «C’est un homme qui paraît intransigeant lorsqu’il parle. Il ne passe pas par quatre chemins pour dire ce qu’il a à dire. Mais quand tu le connais plus profondément, tu découvres que c’est un gros nounours très émotif, remarque Mme Lavoie. C’est un grand personnage pour la mémoire collective qui sert de mentor.»

Le principal intéressé admet qu’il commençait à se douter de quelque chose quelques semaines avant la soirée. «J’ai vu neiger avant-hier. Je me suis rendu compte que tout le conseil avait été invité. J’ai été très ému par cet hommage.»

Quelques anciens confrères de Gilles Plante conservent aussi de bons souvenirs de lui, dont l’ancien maire de Mont-Saint-Hilaire, Michel Gilbert. «Un gentleman et un excellent politicien. Nous avons toujours eu une bonne relation. Gilles Plante avait le souci de bien servir la population.»

«Gilles Plante est un monsieur honnête qui a un profond attachement pour les gens de sa ville, ajoute de son côté l’ancien député dans Borduas, Jean-Pierre Charbonneau.

Un long parcours

Déjà impliqué dans la communauté comme pompier volontaire et entraîneur pour le hockey mineur, Gilles Plante a commencé sa carrière en politique municipale en 1989. D’abord conseiller, il devient maire quatre ans plus tard. Depuis 1993, Gilles Plante a été une seule fois en élection (1997). «C’est soit que personne ne veut de la job, ou soit qu’on me fait confiance.»

Le politicien est fier de plusieurs réalisations réalisées par le conseil municipal. Il met en haut de la liste la construction de l’hôtel de ville, l’aménagement de la piscine et de la patinoire ainsi que les millions d’investissements en amélioration des infrastructures. Il regrette toutefois d’avoir perdu la bataille du CLSC des Patriotes; l’organisme a finalement trouvé pignon sur rue à Belœil.

Plusieurs partis politiques provinciaux ont déjà sondé l’intérêt de M. Plante à faire le saut à l’Assemblée nationale, mais il a préféré demeurer fidèle à sa municipalité. «Comme le veut l’adage, j’aime mieux être un gros joueur dans une petite équipe qu’un petit joueur dans un gros club. Jouer les backbenchers, ça ne m’intéressait pas. De plus, je suis trop ancré comme McMastervillois.»

Élections municipales: toujours indécis

Malgré les différents murmures, le maire de McMasterville, Gilles Plante, assure ne pas avoir pris sa décision concernant son avenir en politique. Il stipule qu’il n’a jamais été dans son habitude d’annoncer ses intentions un an avant le prochain scrutin.

«Il y a trop d’inconnu (pour le dire un an d’avance). De l’eau va couler en dessous du pont encore pendant un an, dit-il. Je peux dire oui un jour, et non le lendemain. On ne m’appelle pas le Dominique Michel de la politique pour rien.»

L’élu fêtera son 73e  anniversaire le printemps prochain. Un autre mandat le mènerait à 78 ans. «Ma santé est encore bonne, souligne-t-il. Évidemment, je dois aussi prendre en considération ma famille.»

Gilles Plante admet que sa décision pourrait être influencée par la présence d’une candidature non souhaitable pour McMasterville.

Il a eu un seul adversaire en plus de 20 ans à la mairie, soit le conseiller Roger Dubuc en 1997. Le thème de cette campagne était les fusions municipales, auxquelles s’est toujours opposé Gilles Plante.

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