Ses amis Martin Plante, médecin, et Frédéric Dubois, dentiste, sont intervenus le soir de l’arrêt cardiaque pour maintenir leur comparse en vie. M. Dubois est notamment allé instinctivement chercher le défibrillateur qui se trouvait à côté du vestiaire de la patinoire extérieure. «J’ai l’habitude d’utiliser cet appareil. Dominique est gardien de but. Quand il est tombé, il venait de se faire compter un but. On pensait qu’il faisait une blague», se rappelle Frédéric Dubois.
Au moment de l’entrevue, Dominic St-Laurent n’avait pas recommencé à jouer. Il a toutefois retrouvé tous ses coéquipiers au début août pour les remercier. «Sans eux, je ne serais plus là aujourd’hui. Je n’étais pas prêt à m’en aller immédiatement. J’ai un garçon et je veux vivre encore plusieurs années.»
Un achat relativement récent
Le défibrillateur qui a permis de sauver M. St-Laurent a été installé près du vestiaire de la patinoire en juillet 2014. À la suite de cet événement, les élus de McMasterville ont autorisé l’achat d’un quatrième défibrillateur au coût de 2000 $ pour l’installer au bâtiment de la FADOQ. Le troisième appareil fixe est situé près de la piscine extérieure.
Un appareil mobile se trouve dans un véhicule du service de sécurité incendie. Une fois que la nouvelle régie intermunicipale des incendies sera créée, McMasterville conservera ce défibrillateur qui sera opéré par une autre division, confirme la directrice générale de la municipalité, Lyne Savaria.
Un appareil présent un peu partout
Les municipalités voisines disposent également d’appareils. Belœil et Saint-Basile-le-Grand ont chacune huit défibrillateurs dans leurs différents édifices, Mont-Saint-Hilaire, sept, et Otterburn Park, quatre. Cette dernière prévoit en acheter un autre. Les appareils sont situés dans les hôtels de ville, les arénas, les chalets de loisir, les bibliothèques et les centres communautaires. S’ajoutent à cela quatre défibrillateurs au service incendie de Belœil, trois à Mont-Saint-Hilaire, deux à Otterburn Park et un à Saint-Basile-le-Grand.