20 octobre 2016 - 00:00
Derrière le volant de Patrick Laperle
Par: Denis Bélanger
Partick Laperle derrière le volant de son bolide.

Partick Laperle derrière le volant de son bolide.

Patrick Laperle a remporté le championnat cette saison de la série ACT.

Patrick Laperle a remporté le championnat cette saison de la série ACT.

Les multiples honneurs de Patrick Laperle.

Les multiples honneurs de Patrick Laperle.

Tout l’or du monde n’arriverait pas à convaincre le pilote automobile de stock-car de Saint-Denis-sur-Richelieu, Patrick Laperle, de rester éloigné d’un moteur.

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Lorsqu’il n’est pas sur une piste de la série ACT, il est dans les paddocks pour donner un coup de main à des amis. En plus, il travaille au garage familial à Saint-Denis. Pour l’hiver, Laperle s’est trouvé deux passe-temps pour éviter la rouille au début de la prochaine saison de course, soit la motoneige et les courses d’autos téléguidées.

«Ça prend un moteur quelque part. Je fais des courses (d’autos téléguidées) à Saint-Roch-de-l’Achigan  et Saint-Hyacinthe. Ça se fait sur une piste sur tapis. Ça peut avoir l’air bébé, mais ce sont tous des adultes qui font de la course, car ça coûte assez cher. On garde la main et on fait des ajustements là-dessus. Ça coûte pas loin de 1000$ pour une voiture de course.»

Le Dyonisien vient de terminer une autre saison en série ACT, qui se déroule sur un circuit ovale asphalté. En une dizaine de courses, il a récolté six podiums et a été couronné champion québécois. Des résultats satisfaisants pour le pilote qui déteste maintenant perdre. «Il n’y a pas meilleur feeling que de monter sur le podium. Je suis rendu à un point où je voudrais toujours gagner. Mais tous les coureurs pensent de même. C’est pour ça que je dis qu’il y a plus de mauvais moments dans une course que des bons.»

Des choses à améliorer

Toujours passionné de la course automobile, Patrick Laperle commence à se lasser de rouler plusieurs heures pour se rendre aux courses. Les épreuves de la série ACT se tiennent à Saint-Eustache, mais aussi à Montmagny et à ValléeJonction (Beauce). «Je commençais à être tanné de la 20. Cela a été une petite saison et on est content de passer à autre chose et de passer du temps en famille.»

Le père de famille de 40 ans ajoute que les programmes de courses gagneraient à être plus courts, notamment pour le bienfait des spectateurs. «C’est bien beau de faire des courses, mais il faut avoir du monde pour être en mesure de payer les bourses. On pourrait mettre moins de classes dans les soirées de courses.»

Malgré ces critiques, Patrick Laperle n’est pas tenté d’aller concourir dans une autre série. «Mon oncle courrait sur cette série-là. D’ailleurs, mon oncle et mon père ne parlaient pas anglais et ont payé un peu pour ça. Mon père m’a dit par la suite que si je voulais faire de la course, je devais parler anglais. Je suis allé ainsi à Plattsburgh pour apprendre la langue et c’est là que j’ai commencé en ACT.»

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