La commission se base sur la faible performance de la SAQ, gérée par Sylvain Simard jusqu’à tout récemment, comparativement aux sociétés semblables de huit provinces canadiennes et de trois États américains. Elle déplore aussi que ses frais administratifs et la proportion de la rémunération sur ses ventes soient trop élevés.
La commission propose une augmentation de la taxe sur les boissons alcoolisées vendues par la SAQ. «La fin du monopole actuel de la SAQ et l’ouverture à la concurrence amélioreraient l’efficacité du commerce des vins et spiritueux et profiteraient directement aux consommateurs. L’ouverture à la concurrence favoriserait le développement de la vente des produits, grâce à la réduction des prix qui en résulteraient », a indiqué la présidente de la commission, Lucienne Robillard.
Aide économique
La Commission a ensuite conclu que l’aide apportée par le Québec au développement économique est substantielle, mais non guidée par une vision stratégique d’ensemble.
Des lacunes en matière d’évaluation de programmes et de remises en question régulières et systématiques des soutiens gouvernementaux, ont été remarquées.
«La commission recommande une politique accompagnée d’objectifs et de résultats attendus, une réflexion sur l’équilibre entre les mesures fiscales et les mesures budgétaires, et toute une série d’améliorations à apporter à l’aide budgétaire», a lancé Mme Robillard, en ajoutant que l’aide gouvernementale était trop «éparpillée» et souffrait ainsi de risques de dédoublement et de chevauchement.
TC Media