3 décembre 2015 - 00:00
Ces fans «spéciaux»
Par: Denis Bélanger
Photo prise lors de mon voyage à New York, au vieux Yankee Stadium. C'est à cette partie que j'ai vu mon commentateur maison dans les estrades. S'il vous plaît, ne me tombez pas trop dessus pour le look de l'époque.

Photo prise lors de mon voyage à New York, au vieux Yankee Stadium. C'est à cette partie que j'ai vu mon commentateur maison dans les estrades. S'il vous plaît, ne me tombez pas trop dessus pour le look de l'époque.

Le sport rime souvent avec émotions. Et on le sait très bien que l’émotivité amène les gens à ne plus faire usage de leur bon jugement. C’est encore pire quand l’émotion est mélangée avec l’alcool. J’en ai vu des partisans de toute sorte. S’il y en a qui sont quand même drôles, d’autres sont tout simplement «épais».

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Un chandail à la poubelle

Le plus grand champion que j’ai vu dans ma vie,  à tout de moins celui qui me vient rapidement à l’esprit, est un jeune homme aux gros muscles et à la coiffure de David Lemieux que j’ai pu observer au gala de boxe Pascal-Bute. Cette soirée-là, j’assistais au combat dans les gradins avec ma conjointe. Le comique était situé quelques rangées plus bas. J’ai décelé qu’il pourrait causer du trouble dès que le combat principal a commencé. C’était un partisan de Lucian Bute. Quand Jean Pascal est arrivé dans le ring, ce jeune homme traitait de «malades» ceux qui encourageaient Pascal. Plus le combat avançait, plus les cris étaient virulents de sa part. Un autre amateur devant lui était debout à la fin du duel pour célébrer la victoire de Pascal. J’ai eu peur que notre «champion» s’en prenne à lui. Ce qu’il a fait est plutôt cocasse par contre. Il a enlevé son chandail de Lucian Bute et l’a jeté dans les gradins. Il a mis ensuite son manteau, sans chandail, et est parti. Quelqu’un m’a suggéré qu’il devait peut-être ses gros bras aux stéroïdes et qu’il était ainsi «fêlé». Heureusement, je n’ai pas vu d’hurluberlus de ce genre au gala Bute-DeGale. Mon voisin était bavard et m’a critiqué à un certain moment d’écouter la radio tout en regardant le combat. Mais nous avons fini par fraterniser. En passant… J’ai eu deux bonnes prédictions!

 

Un grincheux

Au début des années 1990, mon père et moi allions souvent voir des matchs de hockey des Centennials de North Bay de la ligue junior de l’Ontario. Au premier match de la saison 1991-1992 est arrivé un événement qui a mis mon père hors de lui. Ce soir-là, nous étions allez voir la partie en compagnie de deux autres amis de mon paternel. Un vieux monsieur assis devant nous s’est mis à se plaindre de nous quatre. Mon père lui a dit sa façon de penser. À l’époque, je croyais que le type se plaignait que nous parlions trop (nous bavardions de hockey).  Mon père était assez en colère qu’il a fait changer nos billets de saison pour ne plus avoir à endurer ce triste individu. Ce que j’ai su quelques années plus tard est qu’il chialait parce que nous parlions en français!

Le nouveau Rodger Brulotte

Ce dernier personnage est beaucoup plus sympathique. Je l’ai rencontré durant mon voyage à New York en 2007. Pour mon deuxième match des Yankees en deux jours, j’étais assis dans les estrades populaires derrière le champ droit. On y retrouvait beaucoup d’habitués, dont Henry. Ce sympathique personnage décrivait le match comme s’il était à la radio. Il faisait même semblant de tenir un micro. Un nouveau venu était tenté de rire de lui, mais Henry commandait le respect des jeunes enfants. Henry a failli s’en prendre à moi verbalement. Je portais une casquette des Patriots et il croyait que je venais de Boston et étais ainsi un partisan des «maudits Red Sox». «No, I am from Montréal»! Fiou!

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