Mme Girard avait décidé d’étendre ses activités au centre-ville de Drummondville au printemps 2017. Mais elle souligne que les affaires ont été ralenties dernièrement en raison de travaux dans le secteur. Elle avait fermé ses portes en novembre, pensant les rouvrir peu de temps après. Les travaux ont été plus longs que ce qu’elle anticipait, lesquels lui auraient engendré des pertes de 50 000 $. Après avoir essayé de trouver des solutions, elle en est venue à la conclusion que la meilleure solution était de mettre la clé dans la porte. Elle a dû dire au revoir à ses deux employées. « Je me sens choyée de les avoir connues. Heureusement, la fermeture ne le laisse pas dans une situation précaire. »
Lorsqu’Annie Girard avait annoncé il y a deux ans son expansion à Drummondville, elle rêvait déjà à une troisième boutique. Est-ce que ce contretemps refroidira ses ambitions d’étendre ses activités ailleurs? « Je suis une femme de projets. Je pourrais éventuellement tourner vers l’option de faire des franchises, alors qu’il y a des gens qui montrent un certain intérêt. »
Annie Girard a ouvert la première boutique Ce que femme veut… sur la rue Duvernay, à Belœil, en septembre 2013. L’entrepreneure connaît le commerce de détail depuis qu’elle a 19 ans. C’est toutefois à la suite de coupes dans le personnel dans l’entreprise où elle travaillait qu’elle a pris la décision de revenir à ses premières amours et de se lancer ainsi en affaires.