Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec (CAQ) et député de Borduas estime «qu’il n’y a pas d’argument juridique» pour maintenir un tel délai. Québec est la seule province canadienne où un délai de prescription est en vigueur, a-t-il souligné, jugeant que le rôle de l’état n’est pas de «nier le droit des victimes et de protéger les agresseurs».
Tel que Simon Jolin-Barrette entend le déposer, le projet de loi de la CAQ sera rétroactif: «Nous ne voulons pas que le temps soit un obstacle».
Victimes
Le député Jolin-Barrette était accompagné de membres de l’Association des victimes de prêtres pédophiles.
Au niveau juridique, «la bête noire des victimes partout dans le monde, c’est le délai de prescription», a témoigné Roger Lessard. S’adressant au premier ministre Philippe Couillard, M. Lessard a conclu avec émotion que «les victimes ont assez attendu», secondé par deux autres membres.