20 novembre 2020 - 03:44
Bilan 2019-2020 de la Montérégie
Acquisitions records pour le Centre de la nature
Par: Denis Bélanger

Le Centre de la nature de Mont-Saint-Hilaire dresse un bilan positif de son année 2019-2020 qui aura été marquée par un record en superficies d’acquisitions ou de protection à perpétuité de milieux naturels dans le piémont à Mont-Saint-Hilaire.

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Le nombre d’hectares à la fin de l’année d’exercice se terminant le 31 mai s’élevait à 14,9 hectares. L’organisme vient en plus tout juste d’acquérir 1,2 hectare. « Ceci nous permet d’atteindre notre objectif de 16,1 hectares dans le piémont et ainsi de compléter toutes les acquisitions nécessaires à l’aménagement du sentier en piémont », souligne le directeur général Éric Malka.

L’aménagement des nouveaux sentiers, soit près de 7 kilomètres d’ajouts, a commencé et les sentiers seront prêts au printemps et à l’automne 2021. Ces grands projets s’inscrivent dans le cadre de la campagne de financement « Viens faire le tour ».

Le Centre de la nature conclut aussi l’année avec des dons personnels en argent de 26 462 $ pour des projets de conservation.

Faits saillants

Au cours de l’année 2019-2020, les employés du Centre de la nature ont procédé à une caractérisation des plantes exotiques et envahissantes en vue d’accoucher bientôt d’un plan d’action qui sera mis en branle dans les prochaines années. « Elles sont exotiques, car elles viennent d’Europe ou d’Asie. Ces plantes sont de plus en plus envahissantes puisqu’elles ont la malheureuse habitude de se reproduire facilement et risquent de prendre la place de nos plantes indigènes », explique Geneviève Poirier-Ghys, responsable de la conservation et des communications.

Le Centre de la nature a aussi poursuivi des projets sur les espèces en péril, dont le Martinet ramoneur, un petit oiseau dont 95 % de la population a disparu dans les dernières années. Cet oiseau niche maintenant dans des cheminées de mai à septembre. Le Centre de la nature travaille à déterminer quel type de cheminées sont utilisées. « Nous contactons les propriétaires pour voir s’ils sont prêts à signer un engagement et à ramoner leur cheminée à l’extérieur de la période où les oiseaux y nichent. Ils reçoivent ainsi une plaque spéciale. C’est une rare occasion où on peut agir concrètement pour sauver une espèce chez soi. »

Le Centre de la nature a aussi réalisé jusqu’à maintenant 39 % des 44 actions identifiées dans le cadre de la planification stratégique 2019-2021. De plus, 34 % sont en cours de réalisation et 27 % n’ont pas encore débuté.

Une fin d’année mouvementée

Le Centre de la nature n’a pas été épargné par la pandémie de la COVID-19. « Heureusement, tous nos employés et collaborateurs sont en bonne santé et l’étendue des dégâts s’est limitée à des retards dans la réalisation des projets, souligne le président du conseil d’administration, Luc Robillard. Nos biologistes et gestionnaires sont des habitués du télétravail, on a su s’adapter et il n’y a pas eu de coupures dans notre travail. »

Il y a toutefois eu des mises à pied chez les employés dédiés au contrat qui les lie à l’Université McGill pour l’encadrement des activités de la Réserve naturelle Gault. Les sentiers ont toutefois recommencé à accueillir des marcheurs en juin.

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